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dimanche au soleil d'Avignon w/Billie
Julia Lacroix
Ta date d'inscription : 24/03/2020
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Ta profession : ancienne flic, reconvertis en professeur d'art plastique.
Julia Lacroix
Au diable les enfers. Au paradis des amours



Sam 18 Avr - 13:43
dimanche au soleil d'Avignon. Billie & Julia
Il fait beau aujourd’hui alors j’en profite pour sortir dans les rues d’Avignon. J’ai un projet à faire avec mes élèves et j’ai prévu de les faire sortir de la classe. Je sais que j’ai envie de faire ça avec eux, pourtant, plus je vais approcher du jour, plus je vais stressée car je sens qu’ils vont faire les cons dans les rues, comme moi j’étais capable de le faire à l’époque. Cependant, j’aimais beaucoup ces cours en extérieur et je pense qu’ils vont adoré aussi.

Je choisis de sortir un dimanche matin, moins de monde, parfait pour trouver ce que je veux. Bien sûr, le cours aura lieu en semaine, je suis sûre qu’il y a aura beaucoup plus de monde, je n’aurais pas anticiper ça mais ce n’est pas grave, j’arriverais bien à placer mes élèves en poussant les gens. J’avoue que la place de la ville me donne envie. Il y a des bâtiments anciens, il y a de belles choses à faire.

Un dimanche matin, presque personne sur cette place. Je me place au milieu, à la vue de tout le monde. Je tourne légèrement sur moi-même et j’admire Avignon. J’aime tellement ma ville. Je suis folle de cette ville, de son histoire, de ses bâtiments. Je veux que mes élèves aiment cette ville autant que je l’aime. Si un cours peut leur prouver la beauté d’Avignon, alors j’en serais heureuse. J’ai l’impression qu’un silence plane autour de moi et je ne fais pas attention aux autres présences, peut-être jusqu’à ce qu’on vienne me parler.  
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@Billie Thompson dimanche au soleil d'Avignon w/Billie 2987221973
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Billie Thompson
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Ta phrase fétiche : don't fall in love.
Billie Thompson
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Sam 18 Avr - 22:37

( le dimanche au soleil c'est une chose qu'on n'aura jamais ;
chaque fois c'est pareil, c'est quand on est derrière les carreaux, quand on travaille que le ciel est beau )

Ta dernière matinée de service. Après les nuits de garde, il y a toujours cet interlude où tu ne tiens plus debout mais que tu bosses quand même ; attendant avec aspiration le moment où ton collègue prendrait le service suivant. Tu avais envie de retourner chez toi, de dormir jusqu'au petit matin. Mais tu te retrouvais à patrouiller en ville, parce qu'il ne se passait jamais rien un dimanche matin à Avignon et que tu avais fini de remplir toute la paperasse que tu gardais en général pour t'épargner les longues marches dans la ville.

Mais voilà, ce matin, tu n'avais pas eu d'autres choix que de t'y résoudre. Par acquis de conscience, même si tu savais pertinemment que tu ne t'en servirais pas, tu passas tout de même ta ceinture de charge autour de ta taille. Le poids de ton arme contre ta cuisse te rassurait en quelques sortes. Tu n'étais plus cette jeune enfant sans défense que tu avais été autrefois. Tu ne le serais plus jamais.

Et commença alors la patrouille. Il n'y avait pas grand monde dans les rues, à qui discuter, à qui emmerder. Pire encore, les commerces où tu passais des fois de longs moments à discuter étaient tous fermés, dimanche obligé. Tu remontes alors la ville, la main sur la crosse de ton gun, l'autre sur la petite poche renfermant le spray au poivre et tu apprécies la caresse de l'air frais sur ton visage. Tu arrives au bout de quelques minutes de marche sur une des plus belles places de la ville. D'ici, on peut y voir tout Avignon qui s'ouvre et se découvre sempiternellement.

Tiens, il y avait quelqu'un sur cette place, observant le panorama tout comme toi. Tu jetas un regard par dessus ton épaule. Il n'y avait personne d'autre, ainsi décidas-tu de t'approcher d'elle et de lui faire gentiment la conversation.

Tu t'arrêtas quand tu arrivas à côté d'elle, gardant ton regard sur le panorama qui s'offrait à tes yeux. « C’est magnifique, n’est ce pas ? » Un petit sourire s'était dessiné sur tes lèvres. Puis, ta tête s'inclina pour aller observer la jeune femme que tu venais d'aborder... et ton sourire se fana. « ... Julia ? »


( Pando )


@Julia Lacroix j'ai opté pour un format court j'espère que ça te va dimanche au soleil d'Avignon w/Billie 2798108003 dimanche au soleil d'Avignon w/Billie 4254749395
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Julia Lacroix
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Ven 24 Avr - 17:25
dimanche au soleil d'Avignon. Billie & Julia
Tout est magnifique à Avignon. Ca aurait pu être une ville comme les autres, pourtant elle m’est chère au cœur. J’aurais pu la détester par tout ce que j’ai vécu mais j’ai décidé de l’aimer encore plus en y revenant. Cette place me plaît tellement. Un dimanche au soleil, je pourrais y rester toute la journée. Ca me donnerait presque envie d’être ce peintre du dimanche, qui s’amuser à croquer les décors. Je sais que c’est ce que je compte faire avec mes élèves, alors pour ne pas refaire deux fois la même chose, je décide de ne pas le faire aujourd’hui. Pourtant les couleurs, la luminosité, tout ça me hantera jusqu’à ce que je dessine.

Je n’avais jamais été le genre de personne à être habile de mes mains. Certes je faisais la cuisine, des travaux dans notre appartement, mais tout ce qui était artistique, ce n’était pas pour moi. Je n’avais pas la patience de dessiner, de peindre. Puis, ça ne m’intéressait peu. Antoine, il aimait tout ce qui était créatif, il n’arrivait pas de me dire qu’il avait hâte de faire des activités manuelles avec notre fille. Est-ce qu’il a tenu sa promesse ? En tout cas, moi je lui laissais volontiers cette tâche. A ma fille, je lui aurais appris à se défendre, à oser parler et pas seulement par la peinture. Mais quand je me suis retrouvée seule, dans une ville inconnue, c’est la seule chose qui a réussis à me calmer. Je pouvais passer des heures à colorier, à dessiner. Sûrement parce que ça me rappelait Antoine. Je pleurais toujours en faisant cette activité. Aujourd’hui, je suis plus forte et je suis plus forte que mon émotion.

Alors que je suis seule, enfin, qu’il me semble être seule sur cette place, on vient à moi. Je devrais me retourner quand j’entends les pas mais je ne le fais pas. Comme si j’avais peur de rire. Mais qui pouvait venir m’agresser un dimanche matin à Avignon ? J’approuve ce que cette voix féminine me dit et je murmure un « Oui, c’est sublime ». Je m’attends à ce qu’elle continue la conversation, mais au lieu de ça, c’est mon prénom qui sort de sa bouche. Ca me surprend alors je me tourne vers elle. « Oui ? » Je la regarde. Une jolie jeune femme, plus jeune que moi c’est sûr. Une flic. Ca se voit à ses habits. Ca me file un frisson dans le dos. Quelle connerie j’ai encore fait ? Ne me dîtes pas que je n’ai pas le droit d’être là ? Elle vient de me dire que c’est magnifique, ce serait contradictoire de me demander de partir d’ici. Mais sa façon de dire mon nom est loin d’être méchant, ça touche vraiment le côté interrogateur. Comme si elle me reconnaissait. Pourtant, moi j’ai aucune idée de qui ça peut être. « Je peux vous aider ?»
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@Billie Thompson c'est parfait dimanche au soleil d'Avignon w/Billie 3774792537
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Billie Thompson
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Mar 28 Avr - 18:21

( le dimanche au soleil c'est une chose qu'on n'aura jamais ;
chaque fois c'est pareil, c'est quand on est derrière les carreaux, quand on travaille que le ciel est beau )

Elle ne t'a pas reconnu. Bien sûr, qu'elle ne t'a pas reconnu. Quand tu étais jeune, avant que Julia ne quitte le poste après la connerie qu'elle a fait, tu avais les cheveux bruns ; ta couleur naturelle. Depuis, tu es passé par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel, le rose, le vert, le bleu, le noir. Tes cheveux ont cramés. Maintenant, ils sont blonds péroxydés, décolorés, ramassés en un chignon difforme sous ta casquette de policière.

Tu n'es pas heureuse de voir Julia. Au tout départ, tu étais trop jeune pour qu'on t'explique pourquoi ton amie était partie aussi soudainement. Julia, c'était un peu ta mentor. Elle s'occupait toujours de toi quand papi ne pouvait pas. Elle était devenue comme une grande soeur à tes yeux. Et puis, quand tu avais commencé à travailler, tu avais été recherché un peu dans les archives, et tu avais trouvé la réponse à tes questions.

Julia était une meurtrière, une assassine. Elle était comme l'homme qui t'avait enlevé tes parents. Elle avait décidé de jouer à pile ou face avec la vie de quelqu'un. Tu la détestais pour ça. Quand tu avais lu ce mot sur le dossier ... tuer ... Tu avais été tellement déçue.

« M'aider ? Oh non, je ne veux rien de la part d'une meurtrière. »

Tu avais craché ce mot comme si ça avait été du poison sous ta langue. Tu savais que l'affaire devait resté secrète. Mais il n'y avait personne ici, personne pour entendre, personne pour juger.

« Tu ne me reconnais pas, n'est-ce-pas ? Tu es partie trop longtemps pour te souvenir de la gamine qui te suivait comme ton ombre dans le poste de police ? »

Tu enlevas ta casquette tandis que lui faisait face. Ton regard lançait des éclairs. Tu voulais pleurer. Tu ne le fis pas.

« Tu n'aurais jamais dû revenir ... »



( Pando )


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Ven 1 Mai - 16:50
dimanche au soleil d'Avignon. Billie & Julia
Ca fait bizarre d’être abordée par une policière. Normalement, ça aurait dû être moi qui aurait dû aller déranger les gens sur la place publique. Puis elle aurait dû être ma collègue, peut-être même ma coéquipière. Mais la vie en avait décidé autrement et j’étais devenue autre chose. Maintenant, mes collègues, mes coéquipiers se sont des professeurs au bout du rouleau, qui aiment bien aller boire un coup le vendredi soir ensemble, oui le vendredi soir pour éviter les étudiants le jeudi. Bon, je ne vais pas cacher que les flics aiment bien sortir boire une bière de temps en temps. Je crois que je préférais mes soirées entre flics plutôt qu’entre profs, ils étaient moins coincés les flics, surtout quand tu étais la seule fille du groupe. Tu avais la chance d’avoir un ou deux verres gratuits en plus. Avec les profs, on est plus de femmes que d’hommes, alors limite c’est à nous de leur offrir des verres.

Elle semble me connaître en plus. Par contre, elle est une inconnue à mes yeux. J’ai beau réfléchir, je ne connaissais personne avec ce look. Puis elle me semble jeune, trop jeune pour qu’elle soit là quand je l’étais aussi. Alors comment elle me connaît ? Est-ce que je suis toujours un sujet de conversation entre les plus vieux et elle les aurait surpris un jour ? Non, je crois qu’ils ont arrêté de parler de moi dès que je suis partis, je crois qu’ils auraient préférés que je meurs aussi à ce moment-là, ils voulaient m’enterrer comme l’homme que j’ai tué a dû l’être, si il l’a été. Je lui souris quand elle reprend la parole. Sa voix s’est durcit, ce n’est plus de la surprise qu’elle porte, c’est de la colère, voir plus fort, de la haine. Et il y a le mot meurtrière qu’elle sort de sa bouche. Mon corps se met à trembler légèrement et j’ai l’impression que mes jambes ne vont plus me porter. Par protection, pour ne pas m’écrouler par terre, même si je sais que ça ne m’apportera rien de bon, je m’accroche à elle. Ce n’est pas une claque que je me prends dans la figure, c’est bien plus puissant, plus intense. Je me perds. Qui est-elle pour savoir ça ? Ne voyant que je ne répond pas, elle débite son identité et là je la lâche. Billie. C’est Billie. Tout de suite le souvenir de la gosse qui me suivait partout, de la gosse à qui j’apprenais à se battre me revient. Je me mords la lèvre inférieure pour tenter de retenir mes larmes. Je ne peux pas pleurer ici, au milieu de la place d’Avignon. Certes, il n’y a personne mais ce n’est vraiment pas le moment. Elle me crache que je n’aurais jamais dû revenir. Bien sûr que je n’aurais pas dû revenir, je le sais bien, je le comprends, surtout quand je tombe sur quelqu’un comme elle. Alors Julia,tu voulais retombé sur quelqu’un que tu connaissais, ça te fait plaisir ? « Billie. Je ne sais pas ce qu’on t’a dit mais je suis sûre que ce n’est pas la vérité ». Une larme coule sur ma joue, trop forte pour que je la retienne encore.
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