[Alizée] Il faut manifester pour toutes les femmes
Ta date d'inscription : 12/04/2020
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Ton logement : La maison de sa tante pour le moment
Ta profession : Rédactrice en chef d'un site contre la grossophobie
Clarissa Labrèche
je nage dans le murmure des vagues
Mer 15 Avr - 3:03
Voilà, il était sur place où se trouvait la manifestation féministe se passant devant la mairie de la ville. De nombreuses femmes et hommes aussi brandissaient des pancartes, criant à tue-tête le slogan féministe de l’organisation. La police se trouvait éparpillée ici et à, non pas pour arrêter qui que ce soit, mais seulement pour surveiller afin d’éviter les débordements. Tout s’était fait de manière honnête et en accord avec la mairie. Un public de curieux observait l’évènement, les autres passaient leur chemin, semblant éviter leurs regards afin de ne pas être obligés de les rejoindre. Clarissa étant arrivée que très récemment en France, elle ne connaissait pas trop tout ce qui pouvait se produire dans la belle ville d’Avignon, mais cela lui faisait plaisir de voir qu’il y avait autant d’animation qu’à Montréal à l’époque où elle y étudiait. Elle aimait la tranquillité, mais un peu d’animations permettaient de mettre de la vie lors de moments monotones de la vie quotidienne. Elle n’était pas là que pour observer de toute façon. En ayant entendu à la radio ce qu’il se passait au centre-ville, non seulement elle avait voulu voir cela de ses propres yeux, mais aussi son but principal était d’interviewer quelqu’un qui avait organisé l’évènement afin d’en parler sur son site journalistique spécialisé dans la sensibilisation contre la grossophobie qui traitait aussi d’autres sujets, dont le féminisme puisque Clarie s’y intéressait de très près.
La brunette demanda autour d’elle à qui elle pourrait s’adresser pour poser ses questions et finalement, on lui montra une inconnue qui semblait supervisée. Avec un grand sourire, Clarie s’approcha de l’organisatrice avec l’intention de lui poser des questions si elle le voulait bien.
- Bonjour! J’espère que je ne vous dérange pas. Je suis Clarissa Labrèche de « Féminisme et jolies courbes». Je suis rédactrice en chef d’un journal numérique qui traite de nombreux sujets, dont le féminisme justement. Je me demandais si vous accepteriez de répondre à quelques questions sur votre groupe? Cela serait bénéfique pour vous puisque cela pourrait attirer l’attention d’éventuels soutiens!
Ta date d'inscription : 04/01/2019
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Ton logement : tu vis encore au crochet de papa ; plus précisément dans le manoir familiale à la barthelasse, où vit également ton frère rosemund.
Ta profession : fleuriste, tu as racheté le magasin de ton père l'année passée, et la moindre des choses que l'on peut est que les affaires sont florissantes.
Ta phrase fétiche : "si l’amour est une fleur, alors la mienne s'est fanée avec ma mère il y a bien longtemps." ton père dit souvent que tu vas finir vieille fille à parler ainsi, mais tout ce que tu veux toi, dans la vie, c'est vendre tranquillement tes fleurs en profitant d'une tasse de thé anglais (à la rose).
Alizée Gauthier
administratrice
Jeu 16 Avr - 20:26
.001 On dit que les femmes rêvent de dangers qui menacent ceux dont elles prennent soin et les hommes des dangers qui les menacent eux-mêmes.
ft. clarissa labrèche
Aujourd’hui, tu portais un pull rose et une jupe et tu levais le poing pour te faire entendre. Aujourd’hui, tu marchais dans la rue avec tes amis pour la cause des femmes. Tu avais travaillé pendant des mois entiers pour que tout se passe bien, tu avais stressé en voyant le jour dans ton calendrier approcher, et puis finalement … Tu avais adoré descendre dans les rues et fusiller les hommes qui vous sifflaient avec un air mécontent. Aujourd’hui, tu te sentais puissante. Tu te sentais humaine.
Tu avais la cause des femmes dans ton cœur depuis des années maintenant. Lors de la journée de la femme de l’année passée, tu t’étais rendue à Paris, et tu avais fait partie de ses femmes qui défilaient, seins nus, pour sensibiliser à la cause. En rentrant dans ta Provence, tu n’avais pas compris pourquoi un tel mouvement n’était pas organisé à Avignon. Alors tu avais pris les devants. Tout d’abord, tu avais réuni un petit comité de femme qui, comme toi, voulait que les choses bougent et tu avais été discuté avec la commune. Bien sûr, Avignon était une commune très ouverte et vous aviez pu bloquer le centre-ville pour votre petite manifestation !
Tu te sentais euphorique. Tu ne savais pas si ton geste allait vraiment changer quelque chose de l’esprit des hommes, mais qui ne tentait rien, n’avait rien, non ? Mais quand tu étais arrivée sur place ce matin, prête à prendre la tête de ce grand groupe aux cœurs enflammés, tu avais été étonnée d’y voir des visages masculins. D’un certain côté, ça avait un peu remonté l’estime que tu avais d’eux. Il y avait aussi des policiers qui te saluaient amicalement, dont ton amie Billie à qui tu adressas un grand sourire.
La manifestation devait commencer à 11h précise et traverser l’intégralité du centre-ville. Le cortège ne devait pas dépasser les murailles. Tu jetas un coup d’œil à ta montre, et soupiras en voyant qu’il ne manquait qu’une quinzaine de minutes avant le début de la marche. Les minutes passaient lentement … Tu avais peur que quelque chose se passe mal, mais le côté raisonnable en toi tenta de te raisonner. Vous faisiez une marche à Avignon, pas à Marseille ou Paris. Pourquoi est-ce que ça tournerait mal ?
Soudain, une femme interrompit le cœur de tes pensées – heureusement, car ton esprit commençait à s’emballer. « Bonjour! J’espère que je ne vous dérange pas. Je suis Clarissa Labrèche de « Féminisme et jolies courbes». Je suis rédactrice en chef d’un journal numérique qui traite de nombreux sujets, dont le féminisme justement. Je me demandais si vous accepteriez de répondre à quelques questions sur votre groupe? Cela serait bénéfique pour vous puisque cela pourrait attirer l’attention d’éventuels soutiens! » Tu restas un instant surprise devant le débit de paroles de la jeune femme … avant de te reprendre et de sourire agréablement. Un article dans un journal ne pourrait que mettre en valeur le travail que toi et ton comité avait accompli pour réaliser cette marche pour les droits des femmes ! Il n’y avait pas de raisons que tu refuges. « Bonjour, Clarissa ! Je suis Alizée Gauthier, enchantée ! » Tu lui tendis la main, accompagnant ton geste d’un autre sourire. « Avec grand plaisir ! Vous avez toute mon attention… »
Ca te faisait immensément plaisir qu’on s’intéresse à qui tu étais et à ce que tu faisais pour les femmes ! Cette journée de la femme commençait diablement bien.
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