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C'est une blague j'espère ?...
Cole Blackwood
Ta date d'inscription : 04/04/2020
Tes messages : 130
Ton logement : Une maison sympa à Barthelasse.
Ta profession : Elagueur & pratique le débardage équin.
Ta phrase fétiche : Fais ce que je dis mais ne fait pas ce que je fais. De toute façon, on a que nos yeux pour pleurer.
Cole Blackwood
je nage dans le murmure des vagues



Dim 5 Avr - 23:14


C'est une blague j'espère ?...
Alizée & Cole

« Quelques belles lignes qui transpirent les beaux mots et la poésie, une belle petite mise en bouche pour le plaisir des mirettes. »
Nouveau départ. Me voilà ici depuis bientôt un an. Laissant derrière moi, tout mon passé à l'abandon. Espérais-je me reconstruire dans un pays inconnu ? Espérais-je d'une certaine manière, me relier à mon défunt père que je n'avais jamais connu ? Tout ce que je voulais, tout ce que je désirais, était de m'effacer, moi. La mort tragique et soudaine de ma mère m'a laissé un goût amer dans le fin fond de ma gorge. J'avais été égoïste, orgueilleux et surtout dépourvu d'intérêt à son âge avancé. Le destin m'avait donc puni, me privant du seul être qui était encore capable de me dominer, même si la pauvre, en avait souffert et payer toutes les conséquences. Ma convalescence suite à ma blessure de guerre, n'avait rien arrangé. J'avais peur. Continuellement et même encore aujourd'hui, de perdre ma jambe. Je ne lui avais jamais avoué peur qu'elle me traite d'idiot, que ça m'aurait été d'une bonne leçon pour avoir quitté la maison et partir pour l'inconnu, en y risquant ma vie. Finalement, c'était la sienne que j'avais négligée.

Alors j'étais parti, n'emportant avec moi, que l'essentiel. La maison fut vite vendue et je pus prendre un billet d'avion, direction la France. Et encore plus précis, Avignon. Pourquoi cette région ? Je ne savais pas moi-même... Sans nul doute pour son paysage et puis pour le post d'élagueur sans nul doute. D'autant plus, que le débardage équin avait beaucoup attisé ma curiosité. Le français était une sacrée barrière mais c'était un défi à relever. Mon parler n'était pas parfait, mais je me débrouillais. Les cours que m'avaient donnés mes collègues, étaient plus que suffisant et bénéfique. Bien qu'ils aimaient beaucoup me charier ces sales little fucking dumb... Par ailleurs, l'un d'eux m'avait fait un sale coup... Mais en y réfléchissant, ça en avait valu le coup. Quoi qu'il en soit, ce dernier prétextait qu'il ne pouvait pas se rendre à un rendez-vous qu'il avait eu en speed dating. Dans ma tête, je m'étais dit qu'il n'avait qu'à assumer. De toute façon, c'était un collectionneur de femme, tout ce qui l'intéresser en réalité, c'était les histoires sans lendemain. Pathétique... Pathétique dans le sens, qu'on ne fait pas espérer une personne, qui s'attache à vous, pour la laisser aux oubliettes le lendemain. Alors il m'avait balancé, que je pourrais y aller à sa place. Pardon ?! Moi ? Le grand ours ténébreux, me rendre à un rendez-vous galant ? Si c'était une blague, c'était pas drôle. « Même pas en rêve guys... »

Et contre toute attente, j'y étais allé. Et sans comprendre comment j'avais bien pu accepter cette connerie... De retour à la maison, une bonne douche s'imposer, ainsi qu'une bonne balade pour mon sale clébard. Et quand tout fût terminé j'enfilais ma veste en cuir par-dessus un tee-shirt blanc, vêtu d'un jean et d'une paire de ranger. Quoi ? C'est pas moi de base le mec qui était censé la rejoindre. D'autant plus qu'en y réfléchissant, je connaissais même pas le prénom de la demoiselle... Soit, une demoiselle toute seule à une table il n'y en aurait pas trente-six de toute façon. D'autant plus que j'avais un bon quart d'heure de retard. Oui, la ponctualité et moi ça fait deux. Passant le pas de la porte, les mains dans les poches, il n'y avait effectivement qu'une jeune femme assise, dos à moi. Soupirant un bon coup, je m'approchais d'elle jusqu'à que... « C'est une blague j'espère ?... » Arrivé à sa hauteur, j'étais en rogne, glissant une main sur ma nuque. « Les sales mother fucker ! Ils se sont bien foutu de moi encore ! » La fille aux fleurs... Non mais je rêve ?! « Navré chérie mais il t'a posé un lapin ton chouchou49 » Que faire à présent ? M'assoir avec elle ? PAS QUESTION ! Mais après tout... Peut-être qu'ils cherchaient à ce que je fuis immédiatement... Quitte à rentrer dans leur jeu, j'étais joueur ce jour-là. « Si tu restes, je paye. Je t'invite » M'installant sans demander sa permission, je posais mes coudes sur la table, me penchant en avant et croisant mes doigts. Mon regard scrutait les alentours, prêt à fusiller du regard l'un de mes collègues. « On est victime d'une mauvaise farce faut croire. Crois pas que ça me fait plus plaisir à moi qu'à toi » Quelle approche, bravo Cole, si elle restait ça relevait du miracle maintenant.
(c) DΛNDELION
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Alizée Gauthier
Ta date d'inscription : 04/01/2019
Ton age : 27
Tes messages : 369
Ton logement : tu vis encore au crochet de papa ; plus précisément dans le manoir familiale à la barthelasse, où vit également ton frère rosemund.
Ta profession : fleuriste, tu as racheté le magasin de ton père l'année passée, et la moindre des choses que l'on peut est que les affaires sont florissantes.
Ta phrase fétiche : "si l’amour est une fleur, alors la mienne s'est fanée avec ma mère il y a bien longtemps." ton père dit souvent que tu vas finir vieille fille à parler ainsi, mais tout ce que tu veux toi, dans la vie, c'est vendre tranquillement tes fleurs en profitant d'une tasse de thé anglais (à la rose).
Alizée Gauthier
administratrice



Lun 6 Avr - 23:35
.001
Maybe suns are meant to love boys who fall into seas
ft. cole blackwood
C’était définitif ; tu détestais Iris. Tournant le regard vers le miroir, tu ne reconnus qu’à peine le visage qui grimaçait dans le reflet. Ce n’était pas … toi, si ? Les doigts magiques de ta sœur avaient fait des miracles … Mais quand même, tu ne lui pardonnais pas le coup bas qu’elle t’avait fait !
Parce que mademoiselle Iris Gauthier t’avait organisé un diner secret avec une de ses connaissances, et ce, bien évidemment, sans te demander ton consentement. Elle t’avait mis devant le fait accompli lorsque tu étais arrivée chez elle, cet après-midi-là. Dégainant son fer à friser et sa trousse de maquillage, il s’en était alors suivie une looooongue séance de ravalement de façade. Et même si ta sœur maniait les pinceaux avec habilité, elle n’avait tout de même pas réussi à t’effacer la mine boudeuse qui avait assombri ton visage. « Alizée, je te connais. Je sais que tu vas t’amuser. Et puis, ça ne t’engage à rien. C’est juste un repas avec un ami qui est aussi célibataire de longue date. » Un grognement, qui arracha un sourire amusé à ta chère sœur. « Et pour te convaincre d’y aller … J’ai un petit quelque chose qui devrait te motiver. » Elle s’absenta un quart de secondes, te laissant face à ton reflet désemparé, et elle réapparut avec LA robe.
Alors ça, c’était un coup bas ! Iris savait pertinemment que tu adorais porter cette robe ; même qu’elle t’allait mieux à toi qu’à elle ; et que tu ne résisterais à aucune de ses petites exigences pour le bonheur de porter quelques heures la robe que ta sœur n’a jamais voulue te donner. Tu pris une grande inspiration, closant les paupières, sachant pertinemment que la soirée ne serait pas aussi super que ce qu’Iris voulait bien te vendre maiiiiiis …
« Très bien. Mais pour la robe, uniquement la robe. »
Iris poussa un cri de joie qui te fait in-stan-ta-né-ment regretter ton choix. Elle t’embrassa sur la joue, un grand sourire sur les lèvres, avant d’affirmer, mutine : « Il faut te trouver des sous-vêtements assortis ! » Ce à quoi ton visage se colora d’une couleur équivalent le rouge que tu avais aux lèvres. Et puis quoi encore. Tu acceptais de rencontrer son ami de longue date qu’elle te vantait tant, pas de te jeter dans son lit et de lui dire oui.
En levant les yeux au ciel, tu lui arrachas presque la robe des mains, et l’enfila sans plus tarder. Tu allais bientôt être en retard, si tu continuais à papoter avec ton ainée. Quoique, ça ne t’aurait pas plus embêtée que ça, mais bon … Tu n’avais pas d’excuse.
Tu chaussas également des petits escarpins bleu clair et ta paire de lunette de soleil préféré et te regarda dans le miroir. Tu te trouvais belle. Tu n’étais pas narcissique ; tu ne te trouvais même pas forcément jolie en général, mais là, tu devais avouer que Iris avait fait de la magie. Un peu de poudre sur les paupières pour appuyer ton regard, un joli rouge pour habiller tes lèvres, et des paillettes légères pour rehausser tes pommettes. D’ailleurs, il fallait que tu profites de ce visage, car jamais tu ne serais capable de répéter ses gestes et de copier son maquillage.
« Tu me déposes ? » Tu clignas des paupières plusieurs fois, et face à l’acceptation de ta sœur, ton sourire s’agrandit. Une dizaine de minutes plus tard, et elle se garait en latérale devant le restaurant. Tu n’étais pas en retard ; mieux encore, tu étais en avance ! Une première dans ta vie. Ton Jules ne serait probablement pas encore là, tu allais donc profiter pour t’installer à table et faire du repérage sur le menu. « J’ai mis des chewing-gums dans ta poche, au cas où tu voudrais faire des démonstrations de french-kiss à mon ami ! » Regard courroucé. « Iris ! » Eclat de rire. La voiture démarra à la seconde où tu posais le pied dehors.
Alors, tu pénétras dans le petit restaurant, et un serveur t’accompagna à la table qui avait été réservé. Tu commandas un verre de vin rouge, car pourquoi pas après tout ! Puis l’attente commença. L’heure de rendez-vous passa. Puis une minute. Puis deux, trois, cinq, quinze. Tu commençais sincèrement à t’énerver lorsque tu entendis – pire, reconnaissais – une voix juste à tes côtés. « C'est une blague j'espère ?... » Cet accent insupportable … Cette apparence de plouc … Ce regard arrogant. C’était lui. Ton pire ennemi. Celui qui t’avait envoyé promener quand tu avais dû livrer des fleurs pour l’écurie de la Barthelasse. Lui.  « Les sales mother fucker ! Ils se sont bien foutu de moi encore ! » Tu étais tellement choquée – et énervée – que ce sale … que ce sale … Rah ! Tu ne savais même plus quoi dire, même plus quoi penser ! « Navré chérie mais il t'a posé un lapin ton chouchou49 » Excédée, tu le fusillas du regard, lâchant tout de même un petit : « C’est ma sœur qui m’a organisé ce rendez-vous. » entre tes dents. Peut-être qu’Iris avait tout manigancé, après tout. Elle savait pertinemment l’aversion que tu avais pour cet homme. Homme qui, paradoxalement, venait de s’assoir à ta table et de déclarer avec son arrogance habituelle : « Si tu restes, je paye. Je t'invite. »
Lui aussi était sur la défensive. Apparement, il n’avait pas non plus prévu de se retrouver à un diner aux chandelles avec sa meilleure ennemie. Quoiqu’il en soit, si tu avais l’occasion de cracher dans son plat, et bien tu le ferais. Maintenant, ta soirée était définitivement gachée. Tu le haissais. « On est victime d'une mauvaise farce faut croire. Crois pas que ça me fait plus plaisir à moi qu'à toi »
Tu avais envie de lui faire bouffer son accent américain. Ou de lui jeter le reste de ton verre de vin au visage. Ou les deux, pourquoi pas.
« Farce ou pas, tu t’es engagé à payer, et j’ai décidé que j’allais prendre les plats les plus chers du restaurant. » Un sourire moqueur se dessina sur tes lèvres. Il allait regretter de te pourrir ta soirée. Tes doigts dessinèrent le contour du verre de vin, tandis que tu lui adressais un regard méprisant. « J’ai bien envie de prendre du homard, même si je déteste ça par-dessus tout, mais je sais que ça vaut au moins la moitié de ta paye du mois. » Tu lui envoyas un baiser imaginaire avec tes doigts, avant de renchérir. « Et nous devrions ouvrir une bouteille pour fêter cette soirée en si agréable compagnie, n’est-ce pas ? Pourquoi pas du Château de Bourgogne ? »
Tu croisas les bras sous ta poitrine. Ton cœur battait à tout rompre et le rouge avait probablement envahi tes joues. Mais tu t’en fichais ! Tu allais lui pourrir la vie !
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Cole Blackwood
Ta date d'inscription : 04/04/2020
Tes messages : 130
Ton logement : Une maison sympa à Barthelasse.
Ta profession : Elagueur & pratique le débardage équin.
Ta phrase fétiche : Fais ce que je dis mais ne fait pas ce que je fais. De toute façon, on a que nos yeux pour pleurer.
Cole Blackwood
je nage dans le murmure des vagues



Mar 7 Avr - 22:55


C'est une blague j'espère ?...
Alizée & Cole

« Quelques belles lignes qui transpirent les beaux mots et la poésie, une belle petite mise en bouche pour le plaisir des mirettes. »
Tandis que j'étais plantée là, à grogner dans mon coin, la jeune femme grinçait entre ses dents que c'était sa sœur qui avait organisé ce rende-vous. Oh vraiment ? M'en voilà navré dis donc. Le moins que l'on pouvait dire, c'est que la demoiselle n'avait pas prit la poudre d'escampette, pire encore ! Elle tenait vraiment à m'en faire baver. Fallait-il vraiment en arriver là poupée ? Pas de problème pour moi... M'installant en face d'elle, je ne prenais même pas la peine de la détailler. A quoi bon ? Qu'est-ce que j'en avais à faire après tout, elle ne m'intéresser pas le moindre du monde ! Rien que sa présence à elle seule, m'exaspérait au plus haut point. Cette inconsciente aurait pu risquer sa vie à se balader avec ses fleurs plus grosse qu'elle, alors que nous étions en plein travail, à abattre des arbres. Bon, okay j'y avais peut-être était de façon un peu, roh okay beaucoup dur avec elle mais elle n'avait rien à faire là, à ce moment précis ! Donc, je l'avais envoyé paître. Mais c'est que la bougresse avait du répondant par-dessus le marché ! On s'était donc prit la tête, ce qui m'avait mit de mauvaise humeur pour le reste de ma journée. Saleté de bonne femme sérieusement !

Au fur et à mesure de notre discussion, je glissais une jambe sous ma chaise, tandis que la deuxième s'étalait de tout son long sur le côté de la table. L'inconvénient d'être grand comme moi, on ne sait jamais comment s’installer. M'enfin bon là, on aurait plutôt dit que j'étais avachit dans mon canapé, le coude posait sur le dossier de mon siège. Mes mains entrelaçaient entre elle, je l'écoutais, commençant gentiment à grincer des dents moi aussi. Ma mâchoire se crisper, basculant d'un côté puis d'un autre. La garce ! Elle profitait de ma gentillesse précieuse pour s'offrir le luxe de prendre ce qu'il y avait de plus cher ! Décidément, elle manquait pas de ressource, ni de toupet et intérieurement, j'aimais ça... Qu'on me tienne tête. « Ça tombe très bien ! J'adore ça et je meurs de faim ! Je pourrais au moins avoir la satisfaction de savourer mon repas devant toi, Princess ! » En revanche, qu'elle choisisse du rouge pour un plateau de fruit de mer, était un affront ! « QUOI ?! » M'emportais-je en me redressant subitement, en tapant du poing sur la table. Par ailleurs, ma jambe qui était en dehors de la table, et bien... Malencontreusement mon genou avait tapé sur le coin de cette dernière. « Aïe... » avais-je dis le plus discrètement possible, tout en massant de ma main, mon pauvre genou. Même si les autres clients s'étaient retournés pour voir ce qu'il se passait, j'en avais strictement rien à faire, mes yeux bruns étaient plantés dans les siens, emplit de rage. « Je savais que tu étais une petite tête mais du rouge pour des fruits de mer ?! Il se passe quoi dans ta tête petite bécasse ! »

Alerté par tout ce vacarme, il n'était pas anormale qu'un serveur vienne à notre rencontre. « Ouais ouais je sais, me calmer. Ça sera un plateau de fruit de mer, avec votre meilleur vin blanc. » Mes yeux ne quitter pas les siens, la brunette me défier ? Elle n'allait pas être déçue. Mais très vite, je me rendis compte que j'avais zappé quelque chose. « S'il vous plaît... » dis-je en baissant le ton mais toujours entre mes dents. On sentait que le serveur n'était pas à l'aise, mais il avait tout de même oser nous demander si nous prendrions un apéritif. Hum... M'adossant de nouveau à mon siège, ma main triturait le couteau, tout pendant que je réfléchissait à quel douceur alcoolisé pourrait me satisfaire. « Un Jack Daniels. » Et cette fois, pas de politesse. D'autant plus que pour une raison que j'ignorais, ma colère s'était diminué. Étrange, d'ordinaire je restais beaucoup plus longtemps dans mes colères noires.
(c) DΛNDELION
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Alizée Gauthier
Ta date d'inscription : 04/01/2019
Ton age : 27
Tes messages : 369
Ton logement : tu vis encore au crochet de papa ; plus précisément dans le manoir familiale à la barthelasse, où vit également ton frère rosemund.
Ta profession : fleuriste, tu as racheté le magasin de ton père l'année passée, et la moindre des choses que l'on peut est que les affaires sont florissantes.
Ta phrase fétiche : "si l’amour est une fleur, alors la mienne s'est fanée avec ma mère il y a bien longtemps." ton père dit souvent que tu vas finir vieille fille à parler ainsi, mais tout ce que tu veux toi, dans la vie, c'est vendre tranquillement tes fleurs en profitant d'une tasse de thé anglais (à la rose).
Alizée Gauthier
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Mer 8 Avr - 20:49
.002
Maybe suns are meant to love boys who fall into seas
ft. cole blackwood
C'était étrange. Ton coeur battait à la chamade, plus vite encore qu'il n'avais jamais battu auparavant. Tu avais comme l'impression qu'un chef d'orchestre s'était assis sur ton aorte, et qu'il menait avec poigne le joyeux brouhaha qui s'agitait dans ta poitrine. Le sang tapait si fort dans tes oreilles que tu te demandais presque si l'autre entendait. S'il entendait les battements effrénés de ton cœur, penserait-il qu'il avait réussi à t'intimider ? Penserait-il qu'il avait réussi à te faire peur ? Penserait-il qu'il avait réussi à te faire sortir de tes gonds ? Ou pire encore - penserait-il qu'il avait réussi à te faire de l'effet. Rien qu'à cette pensée, tu manquas te étouffer en avalant ta salive de travers.

Être attiré par ce plouc ! Et puis quoi encore ! Rien que de l'imaginer, tu en avais la nausée. Et si d'aventure, on t'offrait des milles et des francs pour essayer de draguer ce lourdeau, tu préférais très nettement sauter du pont d'Avignon !


D'un autre côté, ton cœur n'avait pas entamé ce rythme endiablé depuis tant d'année ! Et même si tu ne souhaitais pas sincèrement te souvenir de ça, de lui, tu devais avouer que la seule fois où tu avais été dans un état similaire était la fois où tu avais découvert que ton premier amour t'avait trompé avec une autre. La haine t'avait rempli le cœur ; et paradoxalement, la douleur t'avait fait te sentir vivante. Ce soir-là, tu appréciais - même si le mot était trop fort - qu'on te tienne tête, qu'on te fasse sentir vivante à nouveau - minus la douleur d'une rupture et le fait d'être cocue.

Alors un sourire franc se dessina sur tes lèvres tandis que son visage s’obscurcissait à l'idée qu'il s'était engagé à payer le moindre de tes caprices ... avant de disparaître totalement. « Ça tombe très bien ! J'adore ça et je meurs de faim ! Je pourrais au moins avoir la satisfaction de savourer mon repas devant toi, Princess ! » Oh non. Mais qu'est ce que tu avais fait, Alizée ? Il mentait, n'est-ce-pas ? En plus d'être l'homme le plus arrogant et agaçant et chiant et ennuyant que la planète ait porté, il aimait les fruits de mer ! Les bouffées de haine te reprenaient, te serraient la gorge, te faisaient suffoquer. Tu le détestais. Tu le détestais si fort.  « QUOI ?! » s'offusqua-t-il en entendant ta choix de vin. Un bruit sourd retentit tandis qu'il se cognait la jambe contre la table. Il grimaça, un petit gémissement de douleur lui échappant. Tu espérais qu'il s'était cassé le genou. Et si ce n'était pas le cas, tu voulais bien te charger de finir le travail. Mais il ne te laissa pas le temps d'en placer une - doublant encore la colère qui coulait dans tes veines ! « Je savais que tu étais une petite tête mais du rouge pour des fruits de mer ?! Il se passe quoi dans ta tête petite bécasse ! » C'en était trop ! En plus de s’incruster à ta super soirée, voilà qu'il se permettait de t'insulter. Le rouge te monta aux joues, et tu te redressas, prête à l'envoyer valdinguer à l'autre bout du magasin. Si tu lui brisais pas le nez en le giflant, tu l'achèverais avec ton pied.

Malheureusement pour toi - et heureusement pour le nez de l'autre, un serveur se matérialisa devant votre table, et intima le calme. Un instant, tu songeas à faire tes yeux de biche et supplier le serveur pour qu'il appelle la police, prétextant que tu étais une pauvre femme battue par un mari violent, mais tu te ravisas. Jusqu'à ce que ... « Ouais ouais je sais, me calmer. Ça sera un plateau de fruit de mer, avec votre meilleur vin blanc. » Très bien. Tous les coups étaient permis. Ce soir, tu allais être sans pitié. Il avait demandé la guerre, et bien, il allait l'avoir. Le serveur avait vraiment l'air pas très à l'aise. L'autre tenta une formule de politesse, mais on voyait bien que le mauvais bougre avait juste envie de déguerpir le plus loin possible. « Un Jack Daniels. » Pff, en voilà une boisson de beauf. Ça ne t'étonnait même pas. Comme le serveur avait posé son regard sur toi, tu avais simplement haussé les épaules. « Du Moscato, s'il vous plait. » Ton regard quitta le serveur pour se poser sur l'autre. Il te faisait vraiment pitié, avachi sur la table comme ça. Pitoyable. « Et si vous avez des fruits de mer avariés, je compte sur vous pour les mettre dans le plat.  » Tu tiras la langue à l'autre, pour ne pas lui tirer un doigt.

Le serveur s'effaça en silence, laissant planer sur la table une sorte de tension. Vous vous regardiez tous les deux avec un air mauvais, l'air de vouloir arracher les cheveux de l'autre, mais aucun de vous deux n'esquissait un geste. Cependant, ton air joueur s'effaça au profit d'une mine sombre. Tu n'aimais pas la façon d'être de ce gars. Tu n'aimais pas comment il te parlait, comment il te considérait. « Écoute moi bien, espèce de sale petit con, si tu me parles encore une fois comme tu l'as fait, je te fais bouffer ton accent américain et ton dentier avec. » Ton regard lançait des éclairs. Ta main te démangeait, te demandant avec puissance la bénédiction d'aller se ficher sur la joue de l’impertinent. S'il y avait bien une chose que tu détestais dans la vie, c'était les machos. Ces hommes qui se croyaient meilleur que toi sous prétexte qu'il avait un bout de chair entre les jambes. Alors qu'un homme, macho qui plus est, te traite ainsi ... C'était inacceptable. « J'attends donc de ta part que tu agisses en l'adulte que tu es, même si j'ai de grands doutes à propos de ça, et que tu t'excuses. Pas étonnant que tu ne trouves pas de fille à mettre dans ton lit vu la façon dont tu les traites. » Tu croisas les bras sous ta poitrine. Tu voulais tes excuses. Et si ces dernières ne venaient pas ... L'autre pouvait aller pourrir en enfer.

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Cole Blackwood
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Ta phrase fétiche : Fais ce que je dis mais ne fait pas ce que je fais. De toute façon, on a que nos yeux pour pleurer.
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Mer 8 Avr - 22:54


C'est une blague j'espère ?...
Alizée & Cole

« Quelques belles lignes qui transpirent les beaux mots et la poésie, une belle petite mise en bouche pour le plaisir des mirettes. »
C'était fou tout de même, cette manière qu'elle avait de me mettre dans tous mes états mais d'une certaine façon, ça ne me déplaisait pas. Je ne saurais comment le dire, ni comment le décrire mais... Ça me plaisait, qu'une personne comme elle, réussissait à me tenir tête. J'en avais besoin, plus que besoin même. Il fallait que je me défoule, sur quelque chose ou... Quelqu'un. La jeune femme était tenace, elle s'accrochait même plutôt bien pour me mettre dans cette rage sans nom. Alors je grinçais des dents, au lieu de l'insulter de pleins de sortes de nom d'oiseau. Une grande première d'ailleurs. Mais cette jeune femme, cette... Merde... Je connaissais même pas son blaze... Et j'allais très certainement pas lui demander ! Non, je préférais attendre qu'elle le fasse d'elle-même. De mon côté, je n'allais pas lui dire non plus, ça aurait rendu la chose beaucoup trop facile après tout. L'un comme, nous avions une tension plus qu'extrême qui montait en nous. Nous étions très certainement digne, d'une comédie de télé-réalité mais sans les caméras qui allaient avec. d'ailleurs je m'étais même demandé si... Quelqu'un ne nous filmait pas à notre insu durant notre querelle d'amoureux. DE QUOI ?! Qu'elle idée à la con je viens d'avoir ! Aller Cole ressaisis-toi c'est pas le moment de flancher !

Toutefois, plus nous nous énervions l'un contre l'autre, plus la tension semblait s'amoindrir. Ou alors c'était tout bêtement la présence du serveur qui avait permis qu'on se calme un peu. Ce qui m'étonnait toujours d'ailleurs. En temps normal, j'aurais pété un câble, en envoyant valdinguer notre table à pétaouchnok les oies. Petite précision d'ailleurs si vous vous posez la question, cette expression je la dois à mes collègues, ça ne vient en aucun cas de mon pays de dire ça. Et je la trouvais plutôt drôle et adéquat dans notre situation. M'enfin revenons à nos moutons ! La jeune brunette donc, commandait du Muscato ? « Fillette... » Soufflais-je silencieusement entre mes dents. J'avais même décroché mon regard du couteau, pour la regarder en levant les yeux sur elle. Et tandis que notre serveur s'éloigner, elle lui intimait bien de nous mettre des fruits de mers avariés. Oh toi... « Ouais, pour qu'elle s'étouffe avec. » Renchéris-je derrière, espérant du plus profond de mon être qu'il m'avait entendu. Décidément, entre nous deux c'était la guerre froide. De même qu'un long silence c'était installé entre nous. Est-ce que nous manquions soudain de répartit ? Non... C'était sans doute le fait que l'on s'était bien défoulé contre l'autre, elle et moi. En vérité, nous avions encore du répondant en réserve mais sur un ton beaucoup moins élevé que tout à l'heure. On nous avait demandé d'être calme, pas qu'on ne pouvait pas se chamailler comme deux gamins se bagarrant pour la première place du podium.

Triturait ce couteau entre mes doigts avaient une sorte de forme d'hypnose sur mon esprit, cela me permettait de me concentrer sur autre chose que cette peste. Ou alors... C'était plutôt l'idée de lui planter dans la tête qui me tenter... Surtout après la remarque qu'elle venait de me faire. Je me mis à rire jaune, bloquant ce dernier entre mes dents en détournant le regard ailleurs et passant une main sur ma nuque. « Pardon d'heurter ta sensibilité, my dear... » Et j'accentuais encore plus mon accent sur la fin, lui décrochant même un clin d'oeil. C'était plus pour la provoquer qu'autre chose ce que je faisais. Et j'adorais ça, j'en prenais un plaisir fou, de la faire tourner en bourrique. Nous étions vraiment, comme chat et souris, elle et moi. Que je me comporte en adulte ?! Elle ne manquait pas de culot celle-là ! « Ce n'est pas moi qui tire la langue comme une gamine qui aurait eu son bonbon à la place de sa sœur. » Lui fis-je remarquer en haussant un sourcil. « De plus. C'est mal me connaître, je ne suis pas un collectionneur de femme. Navré de te décevoir. » Sa remarque m'avait un peu refroidit, je me devais de l'avouer. Mais m'excuser... Ça non ! Plutôt crever ! « Mais tigresse comme tu es, c'est peut-être ce que tu espérais après tout. » Lui demandais-je en la défiant de nouveau. « Seulement tu ne m'intéresse pas. »

Bon d'accord, je l'avais peut-être dis un peu sèchement... Mais c'était à cet instant précis, que mon regard se mit à fixer autre chose que ses yeux remplis de rage et de haine à mon égard. Je m'arrêtais sur différents traits de son visage, sans pour autant la dévisager. Okay, la demoiselle avait de charmant traits fins sur le visage, des cheveux bruns qui même coupé court, lui allait très bien. Mes yeux continuaient de descendre plus bas. Un peu trop finalement car quand je découvris qu'elle portait un décolleté, je ne m’attardai pas dessus. Sinon ce que je lui avais dit plus tôt, aurait perdu subitement tout son sens. « Même si tu es charmante... » Me rattrapais-je contre toute attente, peu de temps après lui avoir dit qu'elle ne m'intéressait pas. « Malgré ton caractère de merde... » Ouais voilà, ça c'était moi. Toujours en manque de tact. Et quand bien même j'avais très certainement rougi, je préférais détournait mon attention ailleurs, sur le serveur qui revenait avec nos boissons par exemple. Attendant sagement qu'il reparte, j'attrapais mon verre sans me faire prier. Levant ce dernier en sa direction, je portais un toast. « A notre soirée merdique donc. » Et la première gorgée, qui brûlait ma gorge, me fit un bien fou.
(c) DΛNDELION
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Alizée Gauthier
Ta date d'inscription : 04/01/2019
Ton age : 27
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Ton logement : tu vis encore au crochet de papa ; plus précisément dans le manoir familiale à la barthelasse, où vit également ton frère rosemund.
Ta profession : fleuriste, tu as racheté le magasin de ton père l'année passée, et la moindre des choses que l'on peut est que les affaires sont florissantes.
Ta phrase fétiche : "si l’amour est une fleur, alors la mienne s'est fanée avec ma mère il y a bien longtemps." ton père dit souvent que tu vas finir vieille fille à parler ainsi, mais tout ce que tu veux toi, dans la vie, c'est vendre tranquillement tes fleurs en profitant d'une tasse de thé anglais (à la rose).
Alizée Gauthier
administratrice



Mer 8 Avr - 23:40
.003
Maybe suns are meant to love boys who fall into seas
ft. cole blackwood
L'éclat du couteau entre ses doigts captiva ton regard. Il le faisait tournoyer entre ses phalanges, et tu devais lutter pour ne pas te laisser tenter à suivre la courbe de ses mains, de ses bras, de son torse. Non. Alizée, non. Tu aurais bien voulu plaider à l'alcool, mais le serveur n'était toujours pas arrivé avec vos verres.

Alors, tu plaidais donc la haine. Tu contemplais ces grandes mains uniquement pour y trouver des crevasses, tu imaginais ces bras seulement pour y dessiner ces faiblesses, tu te perdais dans son corps seulement pour le détruire un peu plus. C'était tout. Rien de plus. De toute manière, il t'énervait bien trop pour que ta vision puise filtrer à travers ta colère. Et même si tu avais l'impression de l'avoir vaincu, l'espace d'un instant, le voilà qui se jetait à nouveau au front - ou paradoxalement dans la gueule du loup. « Pardon d'heurter ta sensibilité, my dear... » Son accent. Bon sang, son accent. C'était probablement ce que tu haïssais le plus. Surtout qu'il avait volontairement accentué les dernières mots, comme s'il avait lu dans ton regard ton exaspération montante. Tu étais énervée qu'il arrive à trouver si facilement les armes pour te faire du mal. Et malheureusement, il semblait avoir tiré une bonne carte, car il continuait. « Ce n'est pas moi qui tire la langue comme une gamine qui aurait eu son bonbon à la place de sa sœur. » Ah ! L'insulte ne t'atteignit même pas. Tu ne t'abaisserais pas à répondre à ces petites piques de cours d'école ... Mais tu le voyais bien, à sa façon de te faire des clins d'oeil et de hausser les sourcils qu'il cherchait à te provoquer. Dommage. Tu ne répondais plus. Il perdait la manche. « De plus. C'est mal me connaître, je ne suis pas un collectionneur de femme. Navré de te décevoir. » Enfin, cela, tu aurais pu le deviner toute seule ... Il suffisait de voir comment il s'était habillé pour un rendez-vous galant pour savoir qu'il n'était pas un homme à femme. Toi, au moins, tu avais fait un effort ... Même si tu n'en aurais probablement pas fait si tu avais su à qui tu avais affaire.

Et juste au moment où tu te disais qu'il avait baissé les armes et qu'il avait tiré son dernier coup, il renchérit. « Mais tigresse comme tu es, c'est peut-être ce que tu espérais après tout. » Bam bam. Balle dans le cœur. La haine monta en toi à l'instar d'un volcan en éruption. Tu allais exploser. Et lui exploser la tronche en même temps. Insinuait-il vraiment ce que tu avais entendu ? Que tu étais ... ? Tu allais l'étrangler. Avant la fin du repas, promis, tu l'étranglais. Et puis, il asséna sa dernière réplique froidement. « Seulement tu ne m'intéresse pas. » Bam bam bam. Deux balles dans le coeur. Ta colère s'intensifia, même si un fastidieux sentiment se frayait tout de même un chemin jusqu'à ton coeur. Tu étais sincèrement vexée. Tu n'étais pas à la hauteur ? Tu ne lui plaisais pas ? Est-ce qu'il avait de la merde dans les yeux ? Loin de toi l'envie de lui plaire, mais c'était juste ... Tu n'arrivais pas à expliquer ce que tu ressentais. Tu étais en colère, énervée, mais d'un autre côté, ça te ... blessait. Merde.

Et puis, tu croisas son regard.

C'était un comble.

Ou une blague, à choix. Mais tu optais pour le comble, car le bougre avait le malheur d'oser prétendre que tu ne l'intéressais pas, mais il avait immédiatement braqué son regard sur tes seins. Putain mais ! Il prétendait que tu n'étais pas à son gout, mais ne se gênait pas pour mater ta poitrine. C'était vraiment un homme, un des pires que tu n'aie jamais rencontré ...  « Même si tu es charmante... »  Ses paroles sonnaient comme des mensonges à tes oreilles. Ses mots étaient aussi aiguisées que des poignards. A toi de préparer les tiens. Il allait avoir mal. Presque autant que tu avais mal. « Malgré ton caractère de merde... » Oh, et il n'avait pas fini de goûter à ton caractère qu'il semblait tant apprécier ... Promesse d'Alizée.

Le serveur arriva à ce moment précis. Il déposa les verres sur la table, et s'empressa de déguerpir. Tu aurais bien aimé le remercier, mais il avait sciemment évité vos deux regards. En même temps, tu le comprenais bien ... Tu avais honte de ton comportement. Plus jamais tu ne mettrais les pieds ici. Mais pourtant, tu ne pouvais t'empêcher de répliquer, de montrer les dents. Tu ne te laissais pas faire. Surtout pas par un homme. Jamais. « A notre soirée merdique donc. » Tu empoignas ton verre de Moscato, et en but une longue gorgée, savourant l'effet des bulles contre ta langue. C'était divin, exquis, un peu comme les mots qui allaient bientôt se former sous la même langue. « Je t'aurais bien dit "santé", comme il l'est de coutume, mais je m'en fiche comme de l'an 3000 ... » D'ailleurs, tu n'avais fais qu'incliner le verre dans sa direction. Il ne méritait même pas un véritable toast de ta part. « Sincèrement ? Tu me dégoûtes. » Une grimace s'était dessinée sur ton visage et tu avais reposé ton verre. Lentement, ton doigt suivait la courge du verre, envoûtante. « Mais je ne sais pas ce qui me dégoûte le plus entre le fait que tu as osé reluquer ma poitrine après avoir dit que je ne t'intéressais pas, ou le fait que tu as osé imaginé qu'une fille comme moi pouvait se retrouver dans ton lit. » Un rire jaune se fraya un passage dans ta gorge, et tu ne pus t'empêcher de le laisser s'échapper. « Tu ne m'intéresses pas du tout. » C'était vrai. Même si tu t'étais sentie obnubilée par ses doigts, ses mains, ses bras, il ne t'intéressait pas. « En fait, tu me fais pitié. Finalement, j'espère même que tu as apprécié le peu que tu as vu de ma poitrine, parce que c'est probablement la seule jolie chose que tu as vue - et que tu verras de ta vie. » Ton doigt quitta la coupe de ton verre de vin, et tu serras les poings, croisant les bras sous ta poitrine. Presque toute ta colère était partie ; et même si tu n'aimais pas être autant méchante injustement, il l'avait bien cherché.

On avait que ses yeux pour pleurer. Et les tiens reflétaient ton mépris grandissant.



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Cole Blackwood
Ta date d'inscription : 04/04/2020
Tes messages : 130
Ton logement : Une maison sympa à Barthelasse.
Ta profession : Elagueur & pratique le débardage équin.
Ta phrase fétiche : Fais ce que je dis mais ne fait pas ce que je fais. De toute façon, on a que nos yeux pour pleurer.
Cole Blackwood
je nage dans le murmure des vagues



Jeu 9 Avr - 21:20


C'est une blague j'espère ?...
Alizée & Cole

« Quelques belles lignes qui transpirent les beaux mots et la poésie, une belle petite mise en bouche pour le plaisir des mirettes. »
On aura beau dire, la brunette pouvait toujours tenter de se rattraper mais, j'avais bien remarqué, comment elle me scrutait, lorsque mes doigts tournoyaient entre eux, ce pauvre couteau. Oh elle pouvait toujours tenter de le nier, ça n'aurait suffit à rien. En tout cas, si c'était bien le couteau qu'elle regardait. Ses iris avaient plutôt l'air de se balader un peu partout, un plus haut, bizarrement en suivant la ligne de mon muscle qui faisait bouger cet ustensile. Encore un peu plus haut chérie et c'est de nouveau nos regards qui se croisent, qu'aurais-tu dis si je t'avais remarqué ? Oh il aurait été sans nul doute possible, qu'elle aurait feint l'indifférence. C'était pourquoi, j'étais bien décidé à garder ce petit souvenir, pour moi tout seul, dans un coin bien reculé de ma petite tête. Cela serait donc, ma seule réjouissance de la soirée, qui n'est autre le fait, que je ne la laissais pas si indifférente qu'elle n'osait réellement le dire. En tout cas, le moins que l'on pouvait dire, était qu'à nous deux, on ne passait pas inaperçu et je n'osais imaginer, ce que j'aurais pu faire tranquillement chez moi. En toute vérité, j'étais pas loin de me dire, que je ne regrettais pas d'être ici, même si c'était avec elle. Quoi ? C'était vrai après tout, être chez moi, aurait été comme tous les autres soirs, chiant à mourir. Au moins là, les gens avaient de l'animation, ils ne fallait pas qu'ils s'en plaignent après tout.

Dans tous les cas, j'étais le seul de nous deux à trinquer et je me retrouvais comme un con. Parce que madame, s'en fichait comme de l'an trois mille. Seules la grosse lapée que je m'étais infligée, me procurait le seul bonheur du moment, parce que voilà qu'elle se remettait à pinailler. Elle ne s'arrêtait donc jamais ? Bon okay ceci dit, j'étais moi aussi mal placé pour dire cela. Parce que voilà maintenant, que je la dégoûtais. Bien. Mais encore poupée ? C'était très intéressant ce la brunette disais, je ne pensais pas que mon regard avait été aussi insistant envers et sa... Poitrine finalement. « J'aurais aimé ne pas t'imaginer dans mon lit pour le coup... Si je fais des cauchemars cette nuit ça sera de ta faute. » Aurais-je était un brin vexant ? Oh elle m'en voyait navré la pauvre bichette. Mouais nan, ou pas en fait. J'en avait rien à carré, qu'elle m'appréciait ou non. Ni même que je ne l'intéressait pas du tout ! Bien au contraire ! Ça me faisait une groupie en moins et je n'allais pas m'en porter plus mal dans les jours qui auraient suivis cette soirée désastreuse. Franchement, ça ne pouvait pas aller plus mal que maintenant non ?

Les poings serrés, ses bras vinrent à se serrer sous sa dite poitrine. Puisque apparemment c'était la dernière fois que je les verraient, autant en profiter un petit peu ? L'alcool me rendait encore plus hautain, plus joueur que d'ordinaire. D'ailleurs, ce dernier faisait déjà effet ? Oh oui, j'en étais déjà à ma troisième grosse gorgée depuis qu'elle bavassait. « Ça ne sert à rien de croiser tes bras, ça les rend pas plus gros pour autant tes nichons. Y a déjà pas grand-chose à voir de toute façon. Donc les voir ou non, ne me changera pas quelque chose je pense. » Pourtant... C'était vrai, cette robe et du moins le peu que j'en avais aperçu, lui allait à ravir mais ça, je ne me serais jamais permis de lui dire. C'est alors, qu'un bruit assourdissant se passa au comptoir juste à côté de nous, ce qui eu pour répercussion, que je fis un léger bond sur ma chaise. De vieux souvenirs ressurgirent en moi, mon coeur battait à tout rompre, à tel point que je n'avais pas fait attention, que je tenais mon couteau, comme si je m'apprêtais à poignarder quelqu'un. Mon corps entier trembler par l'effet de l'adrénaline. Du calme Cole, tu n'es pas au front... C'est juste un imbécile qui a fait tomber un plateau. Ma main, armé du dit objet tranchant, n'avait pas bougé de la table, je tenais juste l'ustensile de manière à me défendre. Mon regard était toujours planté sur le comptoir, le cœur toujours battant.

Un souvenir lointain refit surface. Les balles qui fusent, les cris, les hurlements même. Ces enfants, ces femmes qui ne demandaient rien mais qui pourtant, était là, avec nous. Leur pleurs, leurs craintes et leurs peurs, étaient des choses horribles à voir, en plus du sang et des cadavres qui jonchaient le sol, partout. C'était con, comme un simple plateau qui tombe, vous rappelles étrangement un souvenir où, vous êtes là, tranquille à attendre les ordres quand un abruti fait tomber des verres. Et là c'est le drame, vous êtes repérés. L'assaut est là. Je ne saurais dire pendant combien de temps, j'étais parti dans ce souvenir lointain, j'espérais pas trop longtemps en tout cas et je me remis à triturer mon couteau comme si de rien n'était, laissant échapper un long soupir de lassitude. Ces horreurs ne me quitterons donc jamais. Le serveur ressurgit soudain, munit de notre plateau. Heureusement, il n'y avait pas que du homard, il n'y avait plus qu'à espérer qu'elle aime le tourteau, les bulots et oh ! Des crevettes ! « Et voici pour vous... » Dit-il, tout en nous servant nos verres de ce bon vin blanc que je lui avait si gentiment demandé. Pendant ce temps-là, je finissais mon whisky pour le lui rendre. Attrapant le homard, je commençais déjà à l'éplucher. « Je ne te demande pas si tu en veux donc. »
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Alizée Gauthier
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Alizée Gauthier
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Jeu 9 Avr - 22:06
.004
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Finalement, il avait été le premier à baisser les armes. « J'aurais aimé ne pas t'imaginer dans mon lit pour le coup... Si je fais des cauchemars cette nuit ça sera de ta faute. » Enfin, c'est ce que tu avais ressenti au plus profond de toi ; si avant, ces mots avaient réussis à te vexer et à t'énerver, maintenant, ils ne te procuraient que l'esquisse d'un sourire. Il voulait te faire du mal ? Il ne te connaissait même pas. Il ferait des cauchemars à l'idée de t'imaginer dans ta couche ? Grand bien lui fasse. De toute manière, comment pouvait-il sincèrement émettre un jugement sur toi alors que vous ne vous étiez échangés que des insultes et des piques bien senties ? Et paradoxalement, pourquoi ces mots aiguisés te faisaient plus mal que tous ceux que tu avais entendu jusqu'à aujourd'hui ? Était-ce de te voir ainsi, méprisante et violente, si éloignée de ton toi ordinaire, dans le reflet des yeux d'un étranger qui te bousculait ? Certes, tu n'avais pas été tendre avec lui ; et lui n'avait pas été tendre avec toi. Vous aviez tous les deux sautés à pied joint dans un combat à mort, et yeux dans les yeux, tu ne savais pas encore si tu ressortirais saine de cet affrontement.

Mais plus étrange encore, cette haine tacite qui s'était installée entre vous avait créé un vous, justement. Un lui et toi. Une Alizée et un ... Bon sang, tu ne savais même pas son nom. Et même si une partie de toi niait quand tu affirmais que tu t'en fichais, tu savais pertinemment que tu ne lui demanderais pas en premier. Tu étais une battante ; tu ne te laissais pas faire. Une tigresse, comme il avait si bien dit quelques minutes avant, même s'il avait osé transformé son propos en quelques choses de vulgaire. « Ça ne sert à rien de croiser tes bras, ça les rend pas plus gros pour autant tes nichons. Y a déjà pas grand-chose à voir de toute façon. Donc les voir ou non, ne me changera pas quelque chose je pense. » Tu décroisas immédiatement les bras de sous ta poitrine, parce que ton but n'avait jamais été d'attirer l'attention dessus, mais plutôt de conserver cet air hautain qui s'était peint sur ton visage. Cependant, un peu surprise, tu ne répondis pas tout de suite. Oui, tu avais une poitrine ; et oui, ça te complexait ... Mais les mots d'un homme qui n'avait probablement jamais posé sa main sur une paire de seins ne devaient pas t'atteindre ! Tu valais mieux que ça.

C'est ce que tu allais lui dire, tiens ! Et pourquoi le traiter de sale puceau au passage. Les traiter d'incompétents les blessait toujours. « ... » Mais un bruit sourd venant du bar te coupa les mots de la bouche. Ton regard convergea vers le fautif, qui avait malheureusement fait tomber un plateau avec des assiettes. Immédiatement, tu reportas ton attention sur l'autre pour reprendre là où les hostilités avaient été laissés ; mais quelque chose avait changé.

Enfin, pas quelque chose, mais son attitude toute entière. Il s'était brutalement crispé sur sa chaise, et son regard fixait avec intensité la direction du bruit. Plus étrange encore ... Il avait empoigné le couteau dans sa main, prêt à poignarder quelqu'un et le serrait avec force. Les jointures de ses mains devenaient blanches. Cependant, pour la première fois depuis que tu le connaissais, tu voyais enfin son masque impénétrable se fissurer. Là, tu pouvais lire des émotions au milieu de ses expressions, des horreurs là où ses yeux exprimer avant la fureur. Étrangement, tu te sentis touchée par cette sensibilité qui venait d'émerger. Tu te rendais compte qu'il était ... un simple homme, comme toi, qui éprouvait des choses. Tu ne te sentais pas coupable de ce que tu lui avais dit, parce qu'il restait tout de même un connard mais ... Tu avais également envie de passer la main sur son visage pour effacer la douleur dans ses traits.

Puis, son masque se reconstitua et il soupira longuement. Son souffle sembla venir caresser tes avants-bras, puisqu'ils se couvrirent de frissons. Tu avais évité son regard, pour ne pas qu'il sache que tu avais entre-aperçus sa faiblesse. Le serveur apparut, te donnant quelques secondes pour te reprendre. Tu fronças du nez en sentant les odeurs des fruits de mer, refoulant la nausée qui venait de te monter à la gorge. Le serveur vous servit également de ce vin blanc que tu n'avais pas demandé, et tu grimaças. « Je ne te demande pas si tu en veux donc. » Tu lui lanças un regard agacé, résistant à l'envie mutine de lui tirer la langue à nouveau, et t'empoignas de ton verre de moscato - que tu n'avais pas encore fini. « Va te faire foutre. » Et pour ponctuer tes paroles, tu portas le verre à tes lèvres, et siffla le liquide en quelques secondes. Cul sec. Les bulles te chatouillèrent les joues, avant de descendre le long de ton corps, et de te réchauffer le coeur. Tes joues devaient probablement être toutes rouges, parce que tu ne supportais pas très bien l'alcool, et que l'estomac vide n'arrangeait pas les choses. Heureusement, il y avait du pain sur la table - te sauvant un temps soit peu la mise. Tu reposas ton verre sur la table, et t'emparas de l'autre - le vin blanc - afin de faire danser le liquide, sous ton regard expert. « En tout cas, si j'avais su qu'il aurait suffit de jeter quelque chose par terre pour te rabattre ton caquet, j'aurais envoyé la table voler bien plus tôt. » Tu tremblas tes lèvres dans le nectar de raisins et accueillit le gout amer avec gaieté. Un peu fruité, très légèrement sucré. Tu adorais. Mais tu ne peux t'empêcher de critiquer quand même. « Il est bouchonné. » Tu plantas ton regard amusé dans le sien, dans l'attente de sa réponse tout en couleur.

Finalement ... Tu prenais plus de plaisir à cette soirée que ce que tu aurais pu imaginer. Encore un peu de vin, et tu serais prête à pardonner son accent exagéré.

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Cole Blackwood
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Jeu 9 Avr - 23:08


C'est une blague j'espère ?...
Alizée & Cole

« Quelques belles lignes qui transpirent les beaux mots et la poésie, une belle petite mise en bouche pour le plaisir des mirettes. »
Cela devenait très calme entre nous, ce qui était plus que surprenant. Les piques se faisaient moi hautaines. Avaient-on déjà balancés nos quatre vérités ? Je ne l'espérais vraiment pas. Mais que m'arrivait-il surtout ? Comment pouvais-je éprouver du plaisir à la voir s'énerver de la sorte ? C'était... Totalement idiot et incongru de ma part, ça n'avait aucun sens ! Je la détestais, la haïssait d'être aussi infecte avec moi mais en même temps, j'aimais sa manière de me dominer, de me tester. Ça ne faisait qu'accroître mon désir de continuer. Mais dans quel but exactement ? Où tout cela finirait-il par nous mener ? Allions-nous vraiment nous haïr ainsi tout le temps ? Si vraiment on se détestait, on ne serait pas assis là, l'un en face de l'autre après tout, à s'envoyer bouler mutuellement. Non, quelque chose d'autres nous retenaient. Un petit quelque chose, dont je n'arrivais pas à comprendre, dont je n'arrivais pas à saisir le sens. Et c'était très frustrant pour moi de ne pas comprendre justement, la jeune femme m'intriguait, pour une raison que je ne parvenais pas à expliquer et c'était cela, qui me frustrait. Et j'avais osais m'imaginer la connaître, elle, sous toutes ces structures, toutes ces formes, toutes ces allures charnelles qu'un homme pouvait se permettre de fantasmer... Tu divagues mon pauvre Cole tu t'étais toujours contenter des baisers jusqu'ici...

Le bruit sourd qui venait de nous interrompre, refit surgir en moi, de très vieux démons. Des choses atroces, qu'aucune personne, qu'il soit homme ou même femme, n'aimerait se souvenir pour le restant de ces jours. Des cris, des hurlements, des balles, des bombes, tout ça mélangeaient, résonnait encore en écho dans ma boîte crânienne. L'espace de quelques secondes, quelques minutes même peut-être, je n'étais plus là, transparent à tout ce qui m'entourait. Et finalement, j'avais fini par revenir à moi, brouillant toutes ces idées noires que je m'empressais de chasser. Tout ça à cause d'un crétin qui a deux pieds gauches franchement ! Desserrant mon étreinte sur le pauvre couvert qui n'avait rien demander, je bougeais un peu mes doigts, que j'avais un peu trop serré à mon goût. Le serveur revint vers nous, l'odeur des fruits de mer qu'il transportait, était plus qu'alléchante. Et pour qu'il revienne aussi vite, c'était qu'il voulait vraiment que nous partions le plus vite possible. Pourtant nous étions sage dorénavant, en tout cas, on ne se hurler plus dessus que je saches. Prenant un homard, je dit à la demoiselle que je ne lui proposerait pas et me mit directement à l'attaque. Ses mots avaient accompagnés les miens. Oh, que c'était mignon, elle me disait d'aller gentiment me faire foutre. Alors ça si c'était pas attentionnée de sa part. « C'est trop mignon ! Toi aussi va te faire foutre, my dear. » Lui dis-je d'une manière un peu niaise, accompagné d'un clin d’œil.

Décidément, il m'était impossible de déguster mon repas tranquillement, si on ne peut même plus savourer les bonnes choses sans se faire grossièrement interrompre, ça n'allait pas continuer bien longtemps ce silence froid entre nous. Mes mais lâchèrent tous ce qu'elles possédaient, c'est-à-dire mon repas ma pince pour écraser la carapace. Mes mains vinrent frapper la table une seconde fois, tandis qu'un de mes coudes se posa sur cette dernière, mon index pointait sur elle de manière plus que menaçante. Je me remit à la haïr, ma peur de tout à l'heure, se transforma en fureur, signe que je voulais cacher ma faiblesse face à elle. « Tu ne sais rien de moi ! Foutrement rien ! Alors ferme ta sale gueule fucking girl ! » Eh oui, fini les piques, j'étais de nouveau, moi. Le grand brun ténébreux que tout le monde fini par détester, par haïr, voir même à avoir peur, à cause de mes accès de fureur. Et tandis que je m'acharnais sur la pince de mon homard, j'avais encore plus besoin d'extérioriser ma rage. « De toute façon, tout t'es dû ! T'es la princesse, la fifille à papa ! Oh crois pas, les gars parlent de toi et pas forcément en bien ! » Et je n'allais pas lui avouer, qu'il m'arrivait de leur faire fermer leur grande bouche, pour qu'ils arrêtent leur méchanceté gratuite à son égard. Au lieu de baver, ils n'avaient qu'à dire les choses en face pour une fois.

« Il est bouchonné peut-être mais si ta sale gueule pouvait l'être aussi, ça me ferait des vacances. Alors mange, ferme ta gueule et laisse moi profiter de mon repas. Ça fera du bien à la France. » Fini d'être gentil, j'étais pas là pour ça après tout. Je préférais largement m’acharnait sur mon délicieux repas. A force de manger d'ailleurs, ça me donnait soif. Attrapant mon verre après m'être essuyé les mains, je plantais mes lèvres dans ce breuvage amer mais tendre. Quelle délice. « C'est ton cul qui doit être bouchonné, ce vin est parfait. Oh mais oui c'est vrai, je suis bête. T'es la pire des espèces, donc tu est très loin d'être parfaite. » Mais plus on s'avançait dans le repas, plus je m'apercevais qu'elle ne touchait à rien. « Attends... Me dis pas que tu n'aimes rien ?! » Je voulais bien être le seul à prendre mon pied mais il y avait des limites quand même, j'avais suffisamment de gens mourir de faim, pour qu'elle aussi, n'ai rien à manger. Bien que l'expression mourir de faim, je l'avais bien ressenti de mon côté ceci dit. « Commande au moins autre chose. Bougonne pas dans ton coin comme une sale gamine. » Elle aurait pu très probablement commandé quelque chose, si je n'avais pas était aussi désagréable envers elle. Il était fort possible que c'était rappé maintenant.
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Alizée Gauthier
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Ta phrase fétiche : "si l’amour est une fleur, alors la mienne s'est fanée avec ma mère il y a bien longtemps." ton père dit souvent que tu vas finir vieille fille à parler ainsi, mais tout ce que tu veux toi, dans la vie, c'est vendre tranquillement tes fleurs en profitant d'une tasse de thé anglais (à la rose).
Alizée Gauthier
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Ven 10 Avr - 21:45
.005
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Franchement, mais qu'est ce qui avait bien pu te passer par la tête ? Comment avais-tu pu croire, pendant une infime seconde, que l'autre avait baissé les armes ? Il était pire qu'un serpent tapi dans la poussière, profitant de sa proie lorsque celle-ci dévoilait sa chair offerte ! Il était pire que l'orque qui n'achevait pas sa proie pour profiter de son trépas. Pire que la mort, même. Tu le haïssais. « C'est trop mignon ! Toi aussi va te faire foutre, my dear. » Dire que tu avais éprouvé de l'empathie pour ce gros con. De l'empathie, bon sang. Qu'il crève en enfer.

Il avait commencé à décortiquer son homard, tandis que acide, tu assénais les mots qui faisaient mal. Enfin, il ne faisait pas plus mal que ceux que tu avais jeté avant. Il ne faisait pas plus mal que ceux que tu pensais au fond de ta tête. Mais l'autre explosa littéralement en face de toi, comme si tu avais insulté sa famille ou pire. Il frappa sur la table, faisant trembler les verres et tomber les serviettes. Puis de sa voix grondante : « Tu ne sais rien de moi ! Foutrement rien ! Alors ferme ta sale gueule fucking girl ! » Une veine pulsait sur son front. Tu restas interdire, silencieuse, sans savoir quoi dire face à un tel excès de colère. Mais il sembla profiter de ton silence, pour continuer encore plus sèchement : « De toute façon, tout est dû ! T'es la princesse, la fifille à papa ! Oh crois pas, les gars parlent de toi et pas forcément en bien ! » Quoi ? Mais qu'est ce qu'il racontait ? Les gens parlaient de toi ? Mais qu'est ce qu'il en savait, d'abord ?! Certes, tu étais une fille Gauthier, donc née bien aisée, mais ce n'était pas non plus une raison de faire de toi la cible des critiques ! Ces mots te peinèrent plus de raisons, te repoussant dans un passé pas si lointain où on se moquait de toi à l'école. Tu ne voulais pas repenser à ça.

Alors, tu te décidais à reprendre une gorgée de vin. Il n'était pas si mauvais que ça, finalement, et l'autre ne manqua pas de te le rappeler. « Il est bouchonné peut-être mais si ta sale gueule pouvait l'être aussi, ça me ferait des vacances. Alors mange, ferme ta gueule et laisse moi profiter de mon repas. Ça fera du bien à la France. » Alors ça, c'était trop ! Mais pour qui il se prenait, sérieusement ? Comment osait-il te parler comme ça ?! Il avait dépassé les bornes ! La colère qui avait été étouffée par son regard hagard de tout à l'heure resurgit aussi rapidement qu'elle avait disparu. Il allait regretter de te traiter ainsi. Sauf qu'il n'avait pas encore dit son dernier mot ... « C'est ton cul qui doit être bouchonné, ce vin est parfait. Oh mais oui c'est vrai, je suis bête. T'es la pire des espèces, donc tu est très loin d'être parfaite. » Il en rajoutait, encore et encore. Mais quand est-ce que le flot incessant de ces propos hideux allait donc cesser ? Peut-être quand tu lui mettrais ton poing dans sa gueule et que tu lui briserais la mâchoire, empêchant le venin qui coulait de ses crochets t'empoisonner encore un peu plus. Tu tremblais de haine, de rage. Encore un mot, et tu le réduisais en poussière. « Attends... Me dis pas que tu n'aimes rien ?! » Non, tu n'aimais rien. Ni les fruits de mer puants sur le plateau, ni sa gueule de déterré, ni son attitude envers toi. Tu serras les mâchoires pour t'empêcher de lui hurler dessus. Tu étais si proche de péter les plombs, d'envoyer la table voler, et de l'assassiner avec le couteau qu'il triturait tant avant ... « Commande au moins autre chose. Bougonne pas dans ton coin comme une sale gamine. »

Ta main partit toute seule. D'un mouvement rapide, elle avait giclé vers le visage de l'autre. Sauf que dans ta main, ton verre de vin entièrement rempli, puisque tu n'avais fait que de trempé tes lèvres dans le nectar ambré. Un grand silence s'abattit dans la salle. Tout le monde avait vu ton geste. Tu observas les gouttes ruisseler sur son visage avec une étrange satisfaction. Avec un calme olympien, qui contrastait avec le volcan de rage qui explosait en toi, tu déclaras : « Puisque tu sembles tant apprécier ce vin ... Je te laisse humblement mon verre. » Puis, tu attrapas ta serviette, tu t'essuyas les lèvres même si tu n'avais rien avalé, et tu te levas avec le plus de noblesse possible.

Tu le toisas avec un regard froid, d'où on pouvait aisément lire de la haine et de la colère. Tu avais conscience des regards qui pesaient sur vous deux. Tu avais le choix entre deux options, désormais. Cracher dans son plat et le maudire lui et ses six générations à venir. Ou l'insulter une dernière fois et t'en aller pour ne plus jamais remettre les pieds ici. Tu optas bien évidemment - féminité oblige - pour la deuxième option. « Tu souhaitais pouvoir profiter de ton repas tranquillement ; et bien, ton vœu est exaucée. » Tu le jaugeas de haut en bas, sans cacher la grimace de dégoût qui se dessinait sur tes lèvres. « Crève, connard. »

Et puis, tu tournas les talons avec élégance, et t'éloigna la tête haute, ta jolie robe volant au rythme de tes pas. Tu avais bien l'intention de ne plus jamais revoir ce mec de ta vie.

Cependant, la vie semblait en avoir décédé autrement.


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Cole Blackwood
Ta date d'inscription : 04/04/2020
Tes messages : 130
Ton logement : Une maison sympa à Barthelasse.
Ta profession : Elagueur & pratique le débardage équin.
Ta phrase fétiche : Fais ce que je dis mais ne fait pas ce que je fais. De toute façon, on a que nos yeux pour pleurer.
Cole Blackwood
je nage dans le murmure des vagues



Dim 12 Avr - 0:41


C'est une blague j'espère ?...
Alizée & Cole

« Quelques belles lignes qui transpirent les beaux mots et la poésie, une belle petite mise en bouche pour le plaisir des mirettes. »
La rage que j'espérais tant enfouir au fond de moi, que je m’efforçais de cacher au monde entier, refit soudainement surface. Les verres avaient tremblés face à mes mains qui avaient frappés avec rudesse sur la pauvre table qui n'en pouvait plus de recevoir mes coups. D'abord mon poing, puis mon genou et maintenant le plat de chacune de mes mains, pour finir par mon coude. Mon index s'était dirigé sur elle, lui indiquant d'une voix féroce, qu'elle ne savait rien de moi pour oser me juger de la sorte. J'avais peur d'avoir dévoilé ma faiblesse, surtout face à elle qui pouvait assidûment en tirer profit contre moi. Personne ne savait et personne ne devait surtout savoir, ce qui me ronger de l'intérieur comme un thermite attaquerait son bois. J'avais vécu des choses atroces au front, des choses, que je ne voulait en aucun cas révélé car j'en avais honte. Des images m'étaient revenus en mémoire quelques instants plus tôt, des images que j'aurais aimé ne jamais revoir. Seul mes cauchemars me suffisaient et j'en faisais déjà bien assez comme ça. Après lui avoir coupé le sifflet, j'enchaînais mes piques. Sans vergogne, elle m'avait cherché après tout et j'étais de nouveau remonté contre elle et ses manières de... Diva.

Tellement princesse et idiote d'ailleurs, elle avait voulut du homard, pour ne finalement pas y touché... Il n'y avait pas que moi qui la répugnait visiblement. Seulement, j'avais beau être arrogant, agressif et méchant je l'avoue, que je ne voulais pas qu'elle reste là, sans rien avalée quoi que ce soit. J'avais vu bien trop de gens mourir de faim, pour qu'une fille à papa comme elle, n'avale rien. Parce que personnellement, je prenais littéralement mon pied à dévorer mon crustacé. Tout en savourant mon vin également. Malheureusement, je crins avoir dit la pique de trop, car un jet de vin, vint subitement s'abattre sur moi. Non mais qu'est-ce que ?... J'étais partagé. Soit je la fusillais du regard et je lui lançais une pince de mon homard en plein dans son décolleté pour marquer un panier. Soit je restais impassible, la tête penchait dans mon assiette. En tant qu'adulte et homme civilisé, j'optais pour la deuxième option. Le liquide avait calmé mes ardeurs, même si j'empestais l'alcool dorénavant. Ses mots me piquèrent en plein cœur. Puisque j'aimais tant ce vin... Oui bon certes mais ça ne se jette pas à la face des gens que l'on hait ! Une vraie enfant gâtée je vous le dit ! A sa manière, elle me souhaitait de passé un bon repas.

Non mais je rêvais ?! La garce elle s'éclipsait en plus ! Mon regard l'avait suivit jusque dehors, en profitant bien évidemment de scruter son déhancher. Le regard des autres m'importaient peu et je me levais à mon tour, passant mon bras sur mes yeux qui me piquaient à cause de l'alcool. Allant directement au comptoir, je leur demandait de me passer un sac ou quelque chose pour pouvoir emporter le reste de mon plateau. Je n'allais tout de même pas payer pour du flan ! Ils acceptèrent, à la condition que je ne remette jamais les pieds ici, au risque qu'ils appelleraient la police. Pour toute réponse, je leur fit savoir que ça me faisait une belle jambe et je reparti avec mes crustacés, ainsi que la bouteille de vin. Me précipitant dehors, j'étais d'abord passé à ma voiture pour y poser mes affaires. Petite anecdote, ils nous étaient arrivés avec les collègues, d'aller chez quelques vignobles, pour y faire quelques dégustations. Ils étaient vraiment bon connaisseur et apprécier les bonnes choses. C'était de sacré bon vivants et je les adorais pour ça. Bref, ils m'avaient filé le tuyau, d'avoir toujours un bouchon, au cas où je devrais repartir avec une bouteille entamé. J'avais trouvé ça stupide sur le couo mais j'avais obéis. Et ce soir-là, j'étais bien content de pouvoir avoir l'esprit tranquille que ma bouteille de vin ne se renverse pas partout dans mon coffre. J'en avais déjà assez perdu sur mon visage, pour en perdre partout dans l'arrière de ma voiture.

Une fois que le tout fut déposé, je me mis à poursuivre la brunette à travers les rues. Jusqu'à la rattraper à la grande place centrale de la ville, avec sa grande fontaine. « Hé ! » Lui criais-je alors que je me plaçais devant elle, légèrement essoufflé. « Ne crois pas que tu vas t'en tirer comme ça ! T'as pas honte de gâcher du vin comme ça ! De commander du homard alors que t'aimes pas ça ! Merde y a des gamins qui crèvent la dalle et tu te permets de te la jouer Princess simplement dans le but de me faire chier ! » Ce qui avait marché bien entendu, sinon je ne me serais pas emmerdé à la rattraper dans tout le centre-ville, simplement pour lui en faire la remarque. « D'ailleurs, tu veux jouer à qui aura le dernier mot ? Très bien ! » J'enlevais ma veste, or de question de l'abîmer dans cette attaque et la déposait précieusement sur le bord de la fontaine, pour ensuite attraper de l'eau entre mes mains et lui balancer à la figure, mes mains sur son visage, pour être sur de de ne pas la louper. « Maintenant on est quitte, Princess ! » Et je n'y avais pas était de main morte, mais à quel prix ?...
(c) DΛNDELION
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Alizée Gauthier
Ta date d'inscription : 04/01/2019
Ton age : 27
Tes messages : 369
Ton logement : tu vis encore au crochet de papa ; plus précisément dans le manoir familiale à la barthelasse, où vit également ton frère rosemund.
Ta profession : fleuriste, tu as racheté le magasin de ton père l'année passée, et la moindre des choses que l'on peut est que les affaires sont florissantes.
Ta phrase fétiche : "si l’amour est une fleur, alors la mienne s'est fanée avec ma mère il y a bien longtemps." ton père dit souvent que tu vas finir vieille fille à parler ainsi, mais tout ce que tu veux toi, dans la vie, c'est vendre tranquillement tes fleurs en profitant d'une tasse de thé anglais (à la rose).
Alizée Gauthier
administratrice



Dim 12 Avr - 19:07
.006
Maybe suns are meant to love boys who fall into seas
ft. cole blackwood
Bien entendu, comme ta sœur t’avait déposé en voiture il y a de ça quelques heures, tu n’avais pas d’autres moyens de rentrer que de te taper la montée jusqu’à la gare à pied et de prendre le métro – si métro il y avait. Tu consultais justement les horaires, remarquant avec horreur que le dernier métro pour la Barthelasse était parti il y a 3 minutes. Tu quittas l’application des transports publics pour celui que messagerie rapide. Tu savais pertinemment qu’Iris était encore réveillée, et qu’elle attendait de tes nouvelles. Tu ne te fis pas prier, et tu t’empressas de cliqueter le plus rapidement possible sur ton portable. « C’est un ami de ton ami qui est venu au repas ce soir … Et je peux t’assurer que je n’ai jamais autant détesté quelqu’un que lui ! Je suis partie de la table avant le dessert, et j’ai fait attention à arroser son t-shirt de vin blanc. » Un petit sourire satisfait se dessina sur tes lèvres tandis que tu te remémorais la fureur qui avait empourpré ses traits. C’était bien fait, d’abord ! Ce n’était qu’un connard !

Tu ne t’étais pas rendue en textotant tes messages, mais tu étais déjà arrivée jusqu’à la Place des Corps-Saint. Il n’y avait plus de métro, mais il devait bien y avoir encore quelques bus, et tu savais que la station se trouvait une rue plus loin. La rue était presque déserte. Il y avait quelques personnes sur les terrasses, mais personne ne semblait faire attention à toi. Tant mieux, tu ne voulais parler à personne. Cependant … Tu finis par entendre des pas qui se rapprochaient de toi … « Hé ! » Et enfin, l’Autre en personne osa se placer devant toi pour interrompre ta course. Il était essoufflé, attestant qu’il avait dû courir pour te rattraper. Si tu avais su, tu aurais marché encore plus vite. Mais tu n’avais sincèrement pas pensé qu’il voudrait encore entendre parler de toi. « Ne crois pas que tu vas t'en tirer comme ça ! T'as pas honte de gâcher du vin comme ça ! De commander du homard alors que t'aimes pas ça ! Merde y a des gamins qui crèvent la dalle et tu te permets de te la jouer Princess simplement dans le but de me faire chier ! » Encore cette histoire de vin ? Bon sang, tu aurais dû lui verser la bouteille sur la tête ! Et son homard, tu le lui mettais volontiers dans son cul s’il continuait à te faire chier avec ça ! « D'ailleurs, tu veux jouer à qui aura le dernier mot ? Très bien ! » Soudain, il enleva sa veste et la posa sur le bord de la fontaine où il t’avait accosté. Tu avais totalement prévu ce qu’il allait faire mais tu n’eus pas d’autre reflexe que de tourner la tête et de te prendre le jet d’eau de plein fouet.

Splash !

Le froid s’infiltra dans tes habits, et tu sentis des petites ribambelles de liquide te descendre le long des cuisses. L’intégralité de ta robe était trempée dont … ta poitrine désormais totalement exposée au regard de l’autre abruti ! Ne pas porter de soutien-gorge et porter une robe claire ne semblait décidément pas rimer … Et voilà qu’il en rajoutait une couche, avec son petit air méprisant. « Maintenant on est quitte, Princess ! » Il allait mourir. C’était définitif. Il était mort, ce soir.

Alors, tu lui sautas à la gorge. Tout simplement. Tu avais trop longtemps retenu ta haine, trop longtemps retenu ta colère pour te laisser ainsi maltraiter à nouveau. Ce n’était qu’un con, qu’un abruti, qu’un … qu’un pervers !! Tu le détestais et tu comptais bien le tuer de tes propres mains ! Tant pis si tu finissais en prison ! Tu n’en avais rien à foutre tant que tu pouvais rabattre le caquet de ce sale enculé !

Il était assez solide – enfin, tu l’avais remarqué à sa stature – mais il n’empêche qu’il sembla surprise de ton attaque de tigresse puisqu’il perdit l’équilibre et bascula en arrière dans la fontaine. Seul problème … En tombant, il avait décidé de t’entrainer dans sa chute, et tu n’eus pas d’autres choix que de fermer les yeux et de boire la tasse.

Sous toi, tu sentais la chaleur de son corps, même si l’eau de la fontaine était glaciale. Tu avais enlevé tes mains de son cou – parce que même si tu voulais vraiment l’étrangler ou le noyer, tu ne pouvais te résoudre à tuer un être humain – et tu les avais posé sur son torse, usant de ta force pour te décoller le plus rapidement de lui et sortir de la maudite fontaine.

« Je te hais ! »
hurlas-tu, la chaleur de sa chair encore sous tes paumes.


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Cole Blackwood
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Ton logement : Une maison sympa à Barthelasse.
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Mar 14 Avr - 0:19


C'est une blague j'espère ?...
Alizée & Cole

« Quelques belles lignes qui transpirent les beaux mots et la poésie, une belle petite mise en bouche pour le plaisir des mirettes. »
Trempé. J'étais subitement trempé... Alors elle, elle ne manquait clairement pas de culot ! Surtout qu'elle s'était permise de quitter les lieux, sans crier gare. Oh il ne fallait pas qu'elle pense qu'elle allait s'en tirer aussi facilement, c'était mal me connaître après tout. Puisque comme je lui avait rappelé quelques instants plus tôt justement, la jeune femme ne connaissait rien de moi et de mon passé. Or de question qu'elle sache d'ailleurs, comme personne d'autre par la même occasion. Je ne regrettais pas mon engagement et la dévotion que j'y avais mit au front, j'avais comme qui dirait, vendu mon âme au diable en y pénétrant. Mais les choses que j'avais faîtes... Étaient des erreurs impardonnables pour un homme avec un minimum de bon sens. Les remords me hantaient à chaque instant, c'était dur, mais je faisais avec. Je voulais, je souhaitais même ! Que cette ville, Avignon, soit mon salue, que cette ville m'apporte un renouveau. Plus rien ne me retenait aux États-Unis après tout. A cause de ma blessure, je n'étais plus apte à aller au combat. Alors si je ne pouvais même plus servir mon pays, à quoi bon se forcer de rester ? Je n'avais plus rien à y gagner, plus rien à y faire. Mais est-ce que je cherchais réellement, une réponse à l'homme que j'aurais dû appeler papa ? Maman ne m'avait jamais rien dit à son sujet, seulement qu'il était français. Ça me faisait une belle jambe cela dit ! Ce n'était pas ça qui allait m'aider à retrouver une piste de son passé avec pour seul info, qu'il avait quitté la France pour vivre aux USA et épouser ma mère.

M'enfin soit, me voilà dorénavant mouillé, comme un con. Tant bien que mal, j'avais bu ses mots jusqu'à son départ, me levant subitement pour payer et quitter les lieux à mon tour. Je jurais, que la brunette allait me le payer ! Pas au point de la tuer mais... C'était pas l'envie qui m'en manquait après tout en y réfléchissant bien. Une fois les affaires déposaient à ma voiture, je n'avais plus qu'à reprendre ma route. En passant, j'avais même demander à quelques personnes s'il n'avait pas vu une jeune femme en rogne. Certains me regardèrent d'un œil mauvais, d'autres m'avaient indiqués poliment la route. J'en avais mit du temps, mais je finis finalement par y arriver ! La grande place s'offrait à moi à la fin de la rue, avec sa magnifique fontaine. Ah... La fameuse fontaine... Scrutant les alentours, je finis par l'apercevoir non loin de celle-ci. Courant de nouveau vers elle, je l'interpellais, lui bloquant la route, en reprenant mon souffle. Mais la hargne qui régnait en moi, réussissait à lui cracher ses quatre vérités de pleins fouet. Emportait par ma rage contre cette tigresse impolie, j'avais enlever mon blouson. L’aspergeant d'eau de la tête au pied mais surtout à la tête, mes mains s'étaient pris un malin plaisir à lui étaler toute l'eau sur son affreux visage de diablesse.

Et c'est alors, que la lionne bondit sur moi. Et quand je dis bondir, je n'exagérais en rien ! La bougresse s'était rué à mon cou, instinctivement mes mains s'étaient agrippés à ses poignets, pour me délivrer de sa force sans nom. Je peux vous jurer, que j'avais rarement vu une femme, avec une poigne comme celle-ci. Mais dans son élan, j'en avais perdu l'équilibre, nous entraînant malheureusement dans ma chute. Ceci dit, je ne sais pas ce qui était le mieux. Se retrouver sur des pavés et avoir mal aux fesses ou... Se retrouver mouiller dans la fontaine et avoir moins mal aux fesses, parce que l'eau amorti votre chute ? Au vu du froid qui commençait à se faire ressentir, il valait mieux que ça soit le pavé. Retenant ma respiration au moment de l'impact, ma tête heurta la pierre. Je vis trouble pendant un moment, mes oreilles plongeaient dans le liquide glaciale. Quelque chose me bloquait le torse, impossible de refaire surface. L'air manquait dans mes poumons. Appuyant de mes mains, je secourais ma tête une fois à l'air libre, tel un animal qui s'ébroue. « T'inquiète pas, je te hais aussi ! Espèce de folle ! » Continuais-je de lui cracher à la figure. Seulement... J'étais dans une position un peu délicate. Sa robe transparente, laissait sa poitrine bien apparente à présente. Roh mais qu'elle idiote celle-là ! Avoir ses boobs à l'air c'est pas intelligent. M'enfin, je ne pense pas que prendre un petit bain en ma compagnie faisait parti de ses plans après tout. Prenant appuie sur une main, de mon bras libre je la plaquait contre moi, cachant aux yeux des passants sa quasi nudité. « Reste calme deux minutes, t'a un soucis de transparence avec ta robe... » Seulement là, mon ton avait radicalement changé à son égard. On s'était suffisamment affiché comme ça pour la soirée.

C'était pas évident, de se remettre debout alors que je tenais la demoiselle avec un bras. Je prenais appuie sur le rebord de la fontaine et me hissait du mieux que je pouvais, espérant que cette folle dingue ne se débatte pas et que nous ne retombions tout deux dans cette eau gelé. Même si son corps contre le mien, me procurait une douce chaleur bien agréable. Une fois debout, j'attrapais mon manteau, tout en continuant toujours de cacher sa poitrine, aux petits curieux qui nous regardait bizarrement. Déposant ma veste sur ses épaules, je prenais soin de bien rabattre les bords, pour qu'elle puisse la tenir de ses deux mains par la suite. « Je suppose que tu es venu à pied pas vrai ? Sinon tu serais déjà reparti. » Regardant autour de moi, je glissais une main dans mes cheveux trempés, capitulant tout en soupirant. « J'te ramène chez toi. J'suis con peut-être mais pas méchant. Aller viens, tu vas attraper froid sinon. » Glissant mes mains dans les poches de ma veste, je récupérais, téléphone, porte-feuille et surtout clé de voiture, que je glissais malheureusement dans mon pantalon dorénavant trempé lui aussi.

A mes risques et périls, je lui mettais mon bras autour de ses épaules, espérant qu'elle comprenne que je faisais ça pour la guider, mais surtout pour la maintenir au chaud. Nous ne traînions pas à rejoindre mon véhicule et tout en la déverrouillant, je lui tenait la portière. Quand je fus installé à mon tour, je la laissais m'indiquer le chemin de sa maison, pour finalement m'apercevoir, que nous étions voisin. Décidément, si le destin souhaitait se foutre de notre gueule, c'était définitivement pas drôle ! Arrivé aux pieds de sa propriété, je la laissais partir d'elle-même, je ne m'attendais pas spécialement à ce qu'elle me dise au moins merci pour l'avoir déposé. Je voulais simplement m'assurer, qu'elle soit bien rentrée.
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Alizée Gauthier
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Jeu 16 Avr - 16:52
.007
Maybe suns are meant to love boys who fall into seas
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« T'inquiète pas, je te hais aussi ! Espèce de folle ! » Le froid s’immisçait sous ta robe, et le tissu collait désagréablement à ta peau. S’il y avait bien une sensation que tu détestais plus qu’une autre, c’était bien celle-ci. L’étoffe froide qui séchait sur ton corps, moulant tous les plis et gardant en mémoire les petits défauts. Tu n’avais qu’une envie, actuellement ; arracher ta robe et te lover sous les tas de couvertures qui se trouvait dans ton lit. Tu espérais justement que tu n’allais pas prendre froid … Seulement, cette angoisse à l’idée de tomber malade disparut bien vite … Parce qu’une demi-seconde après, l’autre t’attirait brutalement vers lui et te serrait contre son torse ! Mais qu’est ce qui lui prenait ? La mouche Tsé-Tsé venait de le piquer ? Et pire encore, pour qui il se prenait ?! Alors que tu gigotais pour te détacher de lui, il grinça des dents : « Reste calme deux minutes, t'a un souci de transparence avec ta robe... » Tu t’immobilisas en moins de temps qu’il n’en fallait pour y penser. Puis une sueur froide qui n’était pas du tout comparable à celle provoquée par ta robe mouillée te remonta le long de la colonne vertébrale. Tu allais vomir.

Tu étais devenue alors aussi immobile qu’un arbre … et aussi lourde qu’une pierre, vu comme l’autre galéra à vous sortir tous les deux de la fontaine. Son torse était chaud sous ta poitrine, te procurant un frisson moins glacial que le précédent. Et même s’il était totalement trempé, tu pouvais sentir son parfum sur lui. Tu fermas les yeux, comme si cela pouvait réinitialiser les pensées qui te traversait, mais ça ne fit qu’accentuer les faits. Il sentait bon. Il était attirant. Putain, Alizée … Comment tu avais pu passer de le haïr jusqu’à tenter de le noyer dans la fontaine du centre-ville à renifler son parfum sur son t-shirt mouillé ? L’alcool, certainement. Il n’y avait pas d’autres explications.

Une fois debout, tu quittas à regret la chaleur et le confort de ses bras, même si tu aurais préféré te suicider que de l’avouer. Il y avait pleins de gens autour de vous, et tu avais l’impression qu’ils attendaient tous que l’autre se pousse pour lorgner ta poitrine. Mais il eut une meilleure idée puisque sa veste atterrit sur tes épaules et te recouvra totalement le haut du corps. Les coins rabattus, tu pouvais tenir la veste serrée contre toi, les joues rouge d’embarrassement et la boule à la gorge. Tu ne savais plus quoi dire ; et tu n’avais pas spécialement envie de recommencer à l’insulter. La tension s’était dispersée et il ne restait plus que deux cons qui ne faisaient que de se hurler dessus, soudainement muets. « Je suppose que tu es venu à pied pas vrai ? Sinon tu serais déjà reparti. » Tu hochas lentement la tête, gardant le regard sur le sol, comme si ça pouvait t’épargner l’humiliation. « J'te ramène chez toi. J'suis con peut-être mais pas méchant. Aller viens, tu vas attraper froid sinon. » Tu relevas la tête, croisant son regard une demi-seconde, avant d’hausser les épaules. C’était étrangement … gentil de sa part. Comme il le disait si bien, con, il l’était. Mais il disait aussi ne pas être méchant, et tu avais bien des doutes sur la véracité de ses propos. Quoiqu’il en soit, tu ne bronchas pas. Tu avais juste envie de partir. Et de ne jamais revenir.

Prenant ton silence pour de l’acceptation, il passa timidement un bras sur tes épaules. Tu te laissas aller contre lui, profitant à son insu de la chaleur qu’il dégageait. Il t’amena vers le chemin par lequel vous étiez arrivé tous deux, et vous redescendirent la rue, en silence. Arrivé à la voiture, soit par gentillesse ou par pitié de tes bras qui ne se desserraient pas, il ouvrit la portière et attendit que tu t’installes confortablement sur le siège passager. Il vint s’assoir à son tour dans la voiture, et te demandas simplement où tu habitais. Tu soufflas ton adresse, avant de fixer résolument le centre-ville qui s’éloignait au-delà de la fenêtre.

Et puis, une dizaine de minutes plus tard, il s’arrêta devant ta propriété. Tu n’avais pas pipé mot du trajet, cette maudite boule dans ta gorge t’empêchant d’articuler correctement. Tu avais peur de fondre en larmes, de lui montrer ta vulnérabilité. Cette soirée était une catastrophe. Tu restas quelques secondes supplémentaires dans la voiture – comme si tu ne voulais subitement plus partir – avant que tes muscles ankylosés décident qu’il était temps d’y aller. Comme un automate, tu détachas ta ceinture, ouvrit la portière, passa le pied droit, puis le gauche et t’extirpa de la voiture. Tu restas un instant indécise. Qu’est ce que tu devais faire ? Le remercier ? L’embrasser ? Cracher sur son capot ?

Tu optas pour aucune de ses solutions. A la place, tu verrouillas ton regard sur un arbre non loin de là, comme s’il avait le pouvoir de te donner une force que tu n’avais pas, et marmonnas simplement : « T’es p’t’être con, mais t’es pas un mauvais bougre … Merci. »

Et tu claquas la porte avant que les mots ne parviennent à ses oreilles. Tu ne lui avais même pas rendu sa veste, mais tu t’en fichais pas mal. Tu voulais juste t’en aller. Le plus loin possible. Le plus rapidement possible. Alors tu fis volte-face, et courut le long de l’allée pour rejoindre la maison. Les lumières étaient toutes éteintes, mais tu entras le plus rapidement possible, et tant pis pour le bruit. Une fois la porte refermée derrière toi, tu te laissas glisser le long du sol, et bercée par le silence, tu laissas de gros sanglots éclater et dégringoler le long de ton visage.

Cette soirée avait été une catastrophe.
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