l'enfer et ses sources où les vipères rousses se meuvent en eaux troubles x cyrielle
Ta date d'inscription : 04/01/2019
Ton age : 27
Tes messages : 369
Ton logement : tu vis encore au crochet de papa ; plus précisément dans le manoir familiale à la barthelasse, où vit également ton frère rosemund.
Ta profession : fleuriste, tu as racheté le magasin de ton père l'année passée, et la moindre des choses que l'on peut est que les affaires sont florissantes.
Ta phrase fétiche : "si l’amour est une fleur, alors la mienne s'est fanée avec ma mère il y a bien longtemps." ton père dit souvent que tu vas finir vieille fille à parler ainsi, mais tout ce que tu veux toi, dans la vie, c'est vendre tranquillement tes fleurs en profitant d'une tasse de thé anglais (à la rose).
Alizée Gauthier
administratrice
Sam 28 Mar - 11:26
.001 Je ne pars pas, je nage, dans le murmure des vagues, et j’ai laissé ton nom, et mon cœur sur la plage
ft. cyrielle delcourt
Vendredi soir. Le jour était encore là quand tu fermas la boutique. Comme tous les vendredis, la clientèle ne s’était pas franchement bousculée au comptoir de ta boutique. Le vendredi était toujours un jour calme à Avignon. Comme une bonne manager, tu avais donc profité de ce temps libre pour régler toute la paperasse que tu avais en attente ; celle que tu repoussais toujours au lendemain en prétextant un manque de temps. Or, pas d’excuse ; même si tu avais zoné entres les rayons pendant de longues minutes pour te prétexter autre chose. Bien heureusement, tes copines avaient égayé ta journée par message. Entre les petites images amusantes, les ragots de certaines, et les plaintes des autres, tu avais eu ta dose de message à lire – et à répondre. Tu avais aussi eu des nouvelles de ta sœur ; ce qui réchauffait ton cœur tant vos rapports avaient été distants tes derniers temps. Mais surtout, ta meilleure amie t’avait proposé une petite sortie en boite de nuit. Cela faisait tellement de temps que tu n’avais plus mis les pieds à La Cage que tu avais accepté sans réfléchir. Tu frétillais littéralement d’impatience à l’idée d’aller te déchainer sur la piste de danse. Et bien évidemment, la journée passa à une lenteur exagérée. Le jour était encore là quand tu fermas la boutique. Tu ne pris même pas le temps d’admirer la devanture de Garance, comme tu le faisais si souvent quand tu avais le temps ; et tu courus presque jusqu’à la station de métro. Une dizaine de minutes plus tard, tu courrais pour rejoindre la villa Gauthier. Tu jetas ton sac par terre, enleva tes chaussures en montant dans les escaliers et bondit vers ta grande chambre. Tu traversas la pièce, te dirigeas vers le grand dressing. Là, tu ouvris en grand les portes de ton armoire, et te plantas devant. Comment t’habiller ? Tu ne vas jamais là-bas pour draguer, mais tu aimes être belle, tu aimes faire tourner les têtes, tu aimes jouer avec les hommes. Tu essayas tout – ou presque. Au bout d’une heure – ou deux, la moitié de ton armoire était sur le sol, mais des habits potables étaient sur ton corps. Tu avais opté pour un crop top à sequins et une jupe courte similaire. Une paire de talons pas trop haut, des boucles d’oreilles extravagantes, et tu étais prête. Un coup d’œil à ta montre t’apprit que tu serais juste à l’heure. Cyrielle t’avait donné rendez-vous à 21h devant le bar en face de La Cage. Un petit arrêt à la salle de bain s’imposa tout de même ; un pshit de parfum, un peu de rouge à lèvres carmin et de poudre noire sur les yeux … Maintenant, tu étais en retard. Alors, rebelote, tu dévalas les escaliers à la bourre, manquant de te casser une jambe en trébuchant sur une de tes chaussures oubliées, ramassa ton sac qui s’était vidé par terre, et courus jusqu’à l’arrêt de métro pour l’attraper avant qu’il ne file sans toi. Tu n’étais jamais à l’heure. Pire encore, tu étais toujours en retard. Mais Cyrielle te connaissait depuis le temps. Elle ne t’en tiendrait probablement pas rigueur. Cela faisait partie de ton caractère ; de ce qui te rendait attachante. Une fois arrivé dans le quartier de la rocade nord, tu bondis hors du métro et remonta la rue aussi rapidement que le permettait tes escarpins. Tu aperçus Cyrielle avant de voir le bal. Elle attendait juste devant ; après tout, il ne faisait pas si froid que ça, ces temps. La voir te donna immédiatement le sourire. Cela faisait si longtemps que tu n’avais pas profité de ta meilleure amie. « Cyrielle ! » te réjouis-tu en arrivant à ses côtés. « Désolée pour le retard ! Tu me connais … Je n’arrivais pas à trouver une tenue adaptée ! »
Vendredi. Dernier jour avant un week-end bien mérité. Quand le vendredi arrive, les lycéens sont comme des Gremlins à qui on aurait donné à bouffer sous la douche : complément agités et surexcités. Ah la fougue de la jeunesse ! T'as quand même pas oublié que ce n'était pas si longtemps pour toi ? Même si sagesse et maturité ne sont pas des termes que l'on dirait pour te qualifier, tu essayes de faire ton boulot comme il se doit. Tu es de surveillance de colle. C'est pas la meilleure partie du job. Mais faut bien pouvoir remplir le frigo. Pendant que les élèves en retenues font leur colle, toi tu joues sur ton téléphone. Tu textotes, raconte des anecdotes nulles. Enfin bref, tu t'occupes pour que le temps passe plus vite. Et t'as l'impression qu'il est en train de reculer tellement c'est long.
C'est que ce soir tu as rendez-vous avec ta meilleure amie. Tu lui as proposé de faire une virée en boîte à la Cage pour vous tremousser sur le dancefloor, boire des coup, papoter, flirter si l'occasion se présente et rejeter comme il se doit les dragueurs en carton. Bref, une soirée au top en perspective.
La sonnerie retentit enfin, te libérant toi et les élèves en colles. C'est à se demander qui avaient hâte que ça se termine le plus vite. Il est 18h. Tu as rendez-vous à 21h devant le bar qui se trouve en face de la Cage. Tu sais que ta meilleure amie sera en retard. C'est scientifiquement prouvé. Tout rendez-vous donné, en retard sera Alizée. Tu n'en fais pas cas, ça fait parti de son charme à ta meilleure amie.
Tu manges un plat de pâtes au ketchup sur le pouce. Histoire de pas commencer la soirée le ventre vide. Tu ne tiens pas à finir k.o technique dès le début. Tes colocs ont tous un truc de prévu de leur côté. Ce qui signifie, que tu as la douche pour toi toute seule. Tu en profites pour te faire une douche bien chaude. Sans qu'on vienne toquer en gueulant à la porte, parce que tu aurais vidé le ballon d'eau chaude.
Tu ne sais absolument pas comment tu vas t'habiller ce soir. Tu vides ton dressing et après avoir changé trois fois de tenues, tu choisis une robe que tu n'as porté que rarement. Tu coiffes tes cheveux, te maquille légèrement et enfile ta paire d'escarpins.
Tu marches jusqu'à l'arrêt de métro en fumant ta clope. Tu ignores les quelques sifflements sur ton passage. Une fois arrivée, tu éteins ta clope et l'écrases dans le cendrier prévu à cette effet. Tu passe le portique. Tu descend les escaliers et arrive pile poil quand le métro arrive. Tu as de la chance il n'est pas trop bondé. Tu t'arrêtes au bout de quelques arrêts. Tu fumes une nouvelle clope à la sortie, le temps de marcher jusque le bar. Tu attend ta meilleure amie. Il fait bon dehors. Enfin, selon tes critères. Quand tu vois apparaître Alizée dans ton champs de vision, ton visage affiche un large sourire.
- Whaouuu tu vas en faire tomber des coeurs ma belle ! Même avec un sac poubelle en guise de robe tu serais toujours aussi sublime !
Tu tends ton bras à ta meilleure amie et rajoute en riant.
- Prête pour une soirée de folie ?
Ta date d'inscription : 04/01/2019
Ton age : 27
Tes messages : 369
Ton logement : tu vis encore au crochet de papa ; plus précisément dans le manoir familiale à la barthelasse, où vit également ton frère rosemund.
Ta profession : fleuriste, tu as racheté le magasin de ton père l'année passée, et la moindre des choses que l'on peut est que les affaires sont florissantes.
Ta phrase fétiche : "si l’amour est une fleur, alors la mienne s'est fanée avec ma mère il y a bien longtemps." ton père dit souvent que tu vas finir vieille fille à parler ainsi, mais tout ce que tu veux toi, dans la vie, c'est vendre tranquillement tes fleurs en profitant d'une tasse de thé anglais (à la rose).
Alizée Gauthier
administratrice
Sam 4 Avr - 22:15
.002 Je ne pars pas, je nage, dans le murmure des vagues, et j’ai laissé ton nom, et mon cœur sur la plage
ft. cyrielle delcourt
Ton ventre gargouilla au moment où ta course effrénée – dans la mesure du possible, évidemment, avant les talons que tu avais réussi à t’enfiler – prenait fin. Pour ne pas changer, tu avais oublié de manger avant de venir. Tu avais pris du temps, bien trop de temps, comme à ton habitude, sacrifiant la seule et unique chose que tu ne devais pas oublier. Arf.
- Whaouuu tu vas en faire tomber des coeurs ma belle ! Même avec un sac poubelle en guise de robe tu serais toujours aussi sublime !
Tu gigotas sur place, te sentant rougir sous son regard. Et puis, franchement, elle était absolument plus canon que toi. Elle avait enfilé une jolie petite robe qui mettait sa fine taille en valeur. Elle allait faire tourner des cœurs, pas toi !
« Tu rigoles, j’espère ! Tu es tellement canon ! Si j’étais un garçon, je tomberais instantanément sous ton charme ! »
Tu lui tiras la langue pour ponctuer ton compliment. Quand Cyrielle te tendit le bras, tu le pris avec plaisir, lui adressant un clin d’œil.
- Prête pour une soirée de folie ?
Oh, oui, prête, ça, tu l’étais ! Tu n’avais pas fait la fête depuis teeeeeeeellement longtemps ! Tu te réjouissais de sentir l’alcool couler dans ta gorge, ton corps se déhancher sur la piste de danse, ton éclat de rire monter jusqu’au paradis, à l’instar d’une bulle de mousse étourdie. Bref ! Tu avais longtemps attendue cette soirée.
« Oh, si tu savais ! Les minutes avant de te rejoindre me semblaient aussi longues que des heures ! »
Sauf quand il avait fallu te choisir une tenue ; là, les minutes étaient passés aussi rapidement qu’une seconde.
« Est-ce que tu as faim ? Franchement, je suis affamée. »
Ton ventre gargouilla pour appuyer tes paroles et tes joues se rosirent d’embarrassement. Non mais, il ne pouvait pas se tenir un peu celui-là ? Il te faisait presque honte. Presque.
« Je te propose qu’on commence les festivités au bar ! De toute manière, la Cage n’ouvre que dans une heure. Il nous faudra bien passer le temps, et je crois que leur carte de cocktail est juste ce qu’il nous faut. »
Tu lui fis un sourire resplendissant, tout en te dirigeant vers la porte du bar. Une fois à l’intérieur, tu dodelinas la tête au rythme de la musique et adressa un signe de la main au placeur. Ce dernier s’approcha de vous, et vous plaça non loin du bar. Il s’éloigna un instant pour aller chercher des cartes en plastique – bien que tu saches pertinemment le cocktail que tu allais prendre, puisque tu t’évertuais à en rêver la nuit tant il était succulent – et tu en profitas pour te pencher sur ta meilleure amie.
« J’ai l’impression que l’on ne s’est pas vue depuis des lustres. Alors, quoi de nouveau sur l’horizon ? »
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