The unexpected moment is always sweeter ft Adam Mancetti
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Ven 27 Mar - 15:20
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Ven 27 Mar - 16:23
Bip, vous avez un nouveau message « Adam ne pas oublier de finaliser la proposition d’aménagement du lot 4 situé près de la gare routière, bises Lisa – assistante de direction Avignon Aménagement » Oui oui, Lisa, je sais, merci. Je vais la finaliser avant la fin de la journée pas d’inquiétude. Qu’est ce qu’elle pouvait me gonfler avec ses rappels toutes les heures. Je décidai de fermer mon ordinateur portable et me levai en direction de la machine à café. Quelques pas rapides et discrets qui avaient comme attirés le regard de l’assistante de direction qui s’étonnait de me voir ailleurs que sur mon poste. La jeune femme voulut m’interrompre dans ma démarche, je l’arrêtais avant même qu’elle commence sa phrase. « Oui Lisa, j’ai bien reçu ton email et oui je vais le finaliser aujourd’hui. » Elle s’arrêta et esquissa sans rien ajouter. Après deux ans dans cette boîte, je commençais à connaître les attitudes de chacun. Café noir sans sucre dans mon gobelet en carton, je retrouvais mon collègue Fabien qui était lui aussi sur une opération assez délicate en ce moment. En le voyant stressé, je lui tapais amicalement l’épaule et me rendis à l’extérieur pour respirer. Après quelques minutes de pause bien méritées, je me regagnai mon bureau pour retravailler sérieusement sur le projet. Ce dossier avait des enjeux politiques qui me pesaient assez, je n’avais jamais reçu une telle pression. Quelques heures plus tard, j’entendis tous mes collègues crier « Bon appétit à toute », c’était de cette manière que je savais qu’il était midi. L’heure pour moi de me rendre chez moi afin de déjeuner tranquillement dans le jardin. J’avais la chance de travailler à quelques minutes de chez moi, cela me permettait de me rendre à mon domicile quelques fois par semaine le midi.
Une bonne dizaine de minutes suffisait pour me rendre à mon domicile à pieds. Le climat était bon et rendait la promenade bien agréable. Sur mon chemin je croisais un couple qui avait l’air de découvrir les lieux, je leur souris et continuai d’avancer. J’attrapais mes clés pour ouvrir la porte de chez moi lorsqu’une voix féminine vint m’interpeller. Je tournai la tête lorsque j’aperçus une personne qui m’était familière. J’ai eu un long moment d’absence pour me rendre réellement compte de qui j’avais en face de moi. Je n’y croyais pas un instant. Surpris, je ne pouvais qu’admettre qu’il s’agissait bien de Inès en face de moi, là à Avignon, devant chez moi. Je ne comprenais pas, que faisait-elle ici ? Là à quelques mètres de moi ?
J’avalais ma salive avant de lui répondre. « Inès ? Je rêve ou c’est bien toi ? » Cela faisait des mois que je ne l’avais pas vu, m’avait elle recherché ? Est-elle revenue ? Je reprenais mes esprits et lui répondit : « Mais toi, qu’est ce que tu fais là ? Quelle surprise.. J’en perds mes mots. Inès ! ». Inès ma belle Inès, la femme que j’avais aimé comme un fou. Celle que je n’arrivais pas à oublier, seul le temps aurait pu me laisser l’occasion de passer à autre chose mais voilà que le destin venait refrapper à ma porter.
Je me rapprochai d’elle et lui fit la bise, je n’en revenais toujours pas. Elle était bien là.
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Ven 27 Mar - 19:18
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Sam 28 Mar - 15:59
Inès venait de m’informer qu’elle vivait ici, à Avignon. La petite ville française, loin de la capitale, où j’avais posé les pieds depuis maintenant deux ans. Comment était ce possible ? Qui pourrait bien venir s’installer ici à part un taré comme moi qui a choisi une ville au hasard dans un bouquin. « Tu vis ici ? » Comme s’il fallait qu’elle me le confirme une nouvelle fois car je semblais ne pas avoir bien compris. « Le monde est petit, c’est fou. Cela fait deux ans que j’habite dans cette petite maison », je lui fis signe de la main pour lui montrer là où je demeurais. Quand elle me demanda si je ne vivais plus chez mes parents, je ne pus m’empêcher de rigoler et poser ma main sur la nuque l’air gêné. « Et oui, incroyable mais vrai mais j’ai dit au revoir à mes parents pour venir m’installer ici. C’est plutôt sympa ici, ça change de Paris... ».
Paris, tu sais la ville de l’amour, la ville où je t’ai rencontré et où je t’ai aimé. Cette ville, en plus de me faire penser à ma famille, me faisait toujours pensé à Inès. Car en ayant quitté Paris, j’avais quitté un ensemble. Pas seulement la ville en elle même mais tout ce qui s’y rapprochait. Je pensais qu’en déménageant à Avignon j’arriverai à faire table rase du passé mais pas du tout. J’ai eu l’occasion de sortir le soir avec quelques jeunes femmes mais il s’agissait simplement d’histoires sans lendemain, rien de sérieux ni de concret. Non pas que cette routine me déplaisait mais je me disais qu’à mon âge peut être que je pourrais envisager de me caser sérieusement. Et pourtant ce n’était pas l’application Tinder sur mon téléphone qui allait m’aider à paraître plus sérieux.
Son téléphone retentit, elle s’excusa et s’écarta légèrement pour répondre à l’appel qu’elle venait de recevoir. J’en profitais pour jeter un coup d’oeil sur mon téléphone qui indiquait deux appels en absence et un message « Adam, on t’attendait pour manger t’as filé chez toi ce midi une fois de plus ? » C’était mon collègue Fabien. J’avais complètement zappé que je devais manger à l’extérieur au burger du coin avec lui et deux autres collègues. « Oups, comme toujours tu sais bien que j’ai oublié... » Quand je textotais ces quelques mots, mon coeur se mit à s’accélérer quand Inès reprit la parole en me proposant de sortir ce soir. C’était marrant cette accélération de battements de coeur comme si je la rencontrais pour la première fois, à croire que je n’avais pas partagé une partie de ma vie avec elle.
Je la regardais et hochais la tête dans l’affirmative. « Ce soir, oui bien sûr avec plaisir. Où est ce que je peux passer te récupérer ? ». Cette question en plus de paraître pour un homme galant, était tout bénef pour moi. De cette manière je pourrais savoir où domicile la jeune femme. Je ne préférais tout de même pas m’emballer car après tout, peut être que c’est son mec qui m’accueillerait à la porte de chez elle lorsque j’irai la voir.. Mais j’avais tellement hâte d’en savoir plus sur elle qu’il était limite difficile pour moi d’attendre jusqu’à la tombée de la nuit. « Je m’apprêtais à aller manger chez moi ce midi, je ne sais pas si tu as déjà déjeuné mais peut être que tu peux te joindre à moi ? ». J’étais prêt à dire à mes collègues de ne pas m’attendre aujourd’hui et de me compter absent pour la journée s’il le fallait. Elle était là, je ne pouvais pas la laisser partir une nouvelle fois.
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Dim 29 Mar - 16:26
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Dim 29 Mar - 20:27
Mon ex petite-amie venait d’accepter mon invitation à déjeuner chez moi. La dernière fois qu’on avait mangé ensemble, cela remontait à pratiquement cinq ans, je ne comptais même plus les années. On se rendit dans ma petite maison, j’eus juste le temps de lui montrer le grand espace qui me servait de salon qui donnait accès à la cuisine. La décoration était très simple, comme à mon habitude j’avais laissé trainer quelques affaires par terre, mes tasses de café étaient toujours dans l’évier mais je pense que ça ne surprenait pas Inès qui me connaissait bien, si bien qu’elle se proposait de cuisiner pour notre déjeuner, moi qui avais envisagé de commander des pizzas pour faire rapide, là voilà qui s’était déjà attaquée à la préparation de pâtes comme elle savait bien les faire. Je reconnaissais la jeune méditerranée déterminée qui ne bronchait pas. Elle se lançait toujours dans des défis aussi fous que les autres et aujourd’hui faisait comme si elle était déjà chez elle… Nous n’avions pas eu l’occasion de réellement vivre ensemble car j’avais été un peu trop lâche en lui disant que je ne pouvais quitter papa maman. En parlant de papa, Inès venait de me rappeler des souvenirs, tout en continuant à cuisiner. Elle me fit allusion aux pâtisseries dont on se goinfrait, celles que nous offrait son père, pâtissier de métier. Je souris à ces souvenirs. « Oh que oui je m’en rappelle, ma balance aussi doit s’en rappeler ». Je me rappelais également de ces choux tellement remplis de crème qu’il en restait toujours sur les lèvres d’Inès. Ou lorsque je lui déposais le surplus de chocolat sur le bout de son nez. En parlant de pâtisseries la jeune femme m’indiquait qu’elle s’était mise à la pâtisserie, là connaissant, je ne doutais pas de ses talents. « J’aimerais bien voir ça alors ! » Je la taquinais en lui disant cela, comme à mon habitude. La bonne odeur de nourriture commençait à se faire sentir. En plus d’être sûrement bonne pâtissière, Inès était également une bonne cuisinière et elle savait que faire pour que je sois heureux, bien que je ne sois pas quelqu’un de difficile, surtout niveau nourriture.
En la regardant cuisiner avec sérieux, je ne pus m’empêcher de la questionner à nouveau. « Du coup, ça fait longtemps que tu es à Avignon ? Je n’étais pas au courant… Pourtant j’ai des nouvelles de Julia et Nicolas, et personne ne m’en a parlé.. » Julia et Nicolas étaient des potes qu’on avait en commun, c’était d’ailleurs grâce à eux qu’on s’était rencontrés Inès et moi. Je me rapprochais de Inès afin de savoir si je pouvais l’aider dans la préparation de son plat, je lui sortis tous les ustensiles nécessaires et ouvris le frigo pour sortir une boisson gazeuse.
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Lun 30 Mar - 15:03
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Lun 30 Mar - 16:52
Seules quelques minutes étaient nécessaires à Inès pour nous préparer un repas ce midi. Moi qui d’habitude passait beaucoup plus de temps à essayer de concocter quelque chose de bon et beau. Encore heureux que les restaurants ne manquaient pas à Avignon et que maman répondait à mes appels Facetime lorsque je m’aventurais dans la cuisine. Je pris une gorgée d’eau pétillante tout en écoutant ce que la belle brune avait à me dire. Elle me racontait comment elle était arrivée dans la ville où j’habite depuis deux ans. Voilà maintenant cinq ans qu’elle était à Avignon, elle m’avait donc devancé de quelques années et ne m’avait pas suivi, à mon grand désespoir, je pouvais me retirer cette option de la tête. J’ai cru m’étouffer lorsqu’elle commença sa phrase par « je suis tombée sous le charme de.. » j’avais eu une légère frayeur en pensant qu’elle allait terminer par « un jeune homme ». Ouf, elle ne parlait que d’Avignon. « 5 ans, wow une vraie Avignonnaise alors et je ne t’ai jamais croisé ici. » Traduction : Comment ai-je fait pour ne pas remarquer une bombe pareille. Et pourtant j’ai pour habitude de sortir le soir en centre ville avec quelques potes ou collègues mais n’ai jamais croisé Inès. Après tout, je ne connaissais pas tout le monde non plus ici, j’étais encore un petit parisien tout fraîchement arrivé d’après eux. Je repris la parole en enchaînant « Ah oui, et dans quoi travailles-tu maintenant ? Tu fais visiter les maisons du voisinage ? » Je regardais Inès nous servir les pâtes qu’elle nous avait préparé et m’installais à table après lui avoir fait signe de s’asseoir. Elle se demandait si après notre rupture j’aurais encore voulu entendre parler d’elle, après qu’elle ait décidé qu’on se sépare. Je lui répondis en toute franchise, sans trop tourner autour du pot car j’estimais qu’on avait passé l’âge de parler avec des sous-entendus. « Et bien pourquoi pas. Tu as quand même partagé un bout de ma vie, je ne suis pas du genre à tourner la page brusquement et il est pour moi normal de savoir comment tu vas, ce n’est pas comme si on se haïssait." .J’étais un peu contradictoire dans ce que je disais car je n’avais pas pris des nouvelles d’Inès directement. Je demandais parfois à mes potes si elle allait bien, mais je n’ai jamais voulu reprendre contact avec elle directement. Elle était déterminée et savait ce qu’elle voulait, je ne voulais pas lui donner l’impression de lui courir après. Puis vint la question un peu fatidique, Inès me demandait la raison pour laquelle j’avais quitté le domicile de mes parents. C’était assez délicat car c’était un peu la raison qui entraîna notre rupture. Je la regardais entamer ses pâtes et de nombreux souvenirs me revenaient en tête lorsque nous étions ensemble. « Un peu les mêmes raisons que toi à vrai dire, j’ai décidé de tout quitter. Et j’ai trouvé un job dans le même domaine. Avignon me plaît bien. » Une première bouchée de ses pâtes me suffit pour remarquer qu’elle était toujours aussi douée en cuisine. « Tes pâtes sont très bonnes, merci. ».
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Mar 31 Mar - 22:03
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Mer 1 Avr - 16:13
Qui aurait cru que j’allais me retrouver un jour chez moi, à des kilomètres de Paris, avec mon ex petite amie. Sûrement pas moi. Je pensais vraiment qu’en quittant la capitale je quitterai son ensemble. Depuis qu’on s’est quittés, de nombreuses choses avaient changé dans ma vie et dans celle de la jeune femme. Lorsque j’ai rencontré Inès, j’ai rencontré une jeune femme dévouée qui aimait son travail d’infirmière. Elle aimait le contact et aider les gens. Pour moi, elle était faite pour ce métier. Mais les aléas de la vie on fait qu’elle s’est orientée dans un tout autre domaine. « Agent immobilier ? Top, tu pourras vendre les lots de construction sur lesquels je vais bosser alors. » Je la voyais déjà comme un binôme, au travail. En effet, en tant que chargé d’opérations dans l’aménagement, je travaillais souvent avec les agents immobiliers qui se jetaient sur les offres qu’on proposait. Ça me surprenait tout de même qu’elle ait changé de métier, mais après tout elle devait avoir ses raisons.
Quand la jeune femme m’avait annoncé qu’elle voulait que notre histoire prenne fin j’avais pris un sacré cou. Je ne m’y attendais pas. J’avais l’impression d’avoir trouvé la bonne personne, celle avec qui je partagerai de nombreuses années, je me voyais même être le père de ses enfants mais ne lui en avais jamais parlé. Nous étions un couple presque parfait, avec des hauts et des bas comme tout le monde, mais nous avions un charme en plus. Et pourtant, toutes les bonnes histoires ont une fin. Ce serait mentir que de dire qu’il fut facile de passer à autre chose. J’en avais beaucoup morflé. En arrivant à Avignon je n’avais pas vraiment envie de me prendre la tête avec les femmes, je me disais que seul le temps me permettrait de rencontrer quelqu’un. Mais les journées paraissaient tellement longues sans la présence d’une femme, surtout lorsqu’on habite dans une petite maison familiale.
Une notification s’afficha sur mon téléphone, et pas des moindres, c’était celle de l’application Tinder. Et merde, c’était pas le moment. Je jetai rapidement un regard sur Inès pour voir si son regard était sur mon téléphone, bingo. Elle avait bien remarqué et me le fis remarquer. L’air gêné, j’attrapai mon téléphone et le retournai en rigolant.« Haha, il semblerait que oui.. Des conneries... ». Je pris une gorgée d’eau pour essayer de retirer le chat qui j’avais dans la gorge et repris « On match pas forcément avec les personnes avec qui on aurait voulu matcher. » Je faisais bien allusion à ma relation avec la jolie brune.
Depuis que j’étais arrivé en ville, j’avais rencontré quelques jeunes femmes, mais sans plus, des histoires sans lendemain. Je regardai Inès terminer son plat de pâtes et lui proposa un dessert. « J’ai pas grand-chose pour terminer ce repas, est ce qu’un yaourt t’irait ? ». Mon frigo était vraiment vide, celui d’un jeune étudiant célibataire, mais il était bien décoré de tracts de fasfoods.
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Jeu 2 Avr - 21:38
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Ven 3 Avr - 16:59
Meetic avait-elle dit ? Il semblerait que je ne sois pas le seul à m’être inscrit sur un site de rencontres. J’étais limite jaloux d’apprendre qu’elle fréquentait ce type de site, même si je le faisais moi même ça ne me m’était pas à l’aise de savoir que d’autres hommes pourraient tenter d’avoir une histoire avec elle. Possessif était un trait qui me caractérisait bien, mais je n’avais pas mon mot à dire là dessus, Inès était libre et semblait célibataire. Je ne m’étais jamais aventuré dans les sites tels Meetic car il avait un côté un peu plus sérieux que Tinder et je ne voulais pas forcément trouver la perle rare sur internet, j’avais envie de la croiser dans la rue, la bousculer et avoir un coup de foudre pour elle, comme dans les plus beaux films d’amour. Qu’est ce que je pouvais être ringard parfois…
Une fois les desserts terminés, Inès se leva en direction de la sortie, je devais en faire de même car l’heure tournait et j’avais quand même un gros dossier à finaliser aujourd’hui au travail. Je m’étais engagé à le terminer pour aujourd’hui, et je pense que j’aurais du mal à me concentrer suite à cette rencontre improbable. Inès sortit en me rappelant notre date du soir, je refermai la porte et me rendis en cuisine pour mettre le lave vaisselle en route, pour ne pas avoir à le faire en fin de soirée. Une fois la machine en route, j’enfilai mes chaussures afin de regagner le chemin vers le travail lorsque mon téléphone se mit à vibrer, nouvelle notification Tinder. Décidément j’avais la côté en ce moment. Je ne pus m’empêcher de sourire lorsque j’aperçus le visage d’Inès se dessiner sur mon smartphone. Je validais à mon tour et lui adressai un message « Salut, moi c’est Adam, ça te dirait qu’on se prenne un verre ce soir ? » Je fermais la porte d’entrée derrière moi et me rendis au travail tout en repensant à elle. J’avais déjà hâte de la revoir.